L'influenceur Jeremstar en garde à vue après une action anti-corrida dans les arènes de Nîmes

L'influenceur Jeremstar a été placé en garde à vue à la suite d'une action contre la corrida, ce vendredi 19 septembre 2025 aux arènes de Nîmes.

La rédaction avec AFP Publié le 20/09/2025 à 12:41, mis à jour le 20/09/2025 à 12:42
La vidéo de l'action a été publiée sur Instagram. Capture d'écran Instagram/@peta_france

L'influenceur Jeremstar est en garde à vue depuis ce vendredi 19 septembre 2025 après avoir fait irruption au milieu des arènes de Nîmes en pleine corrida, brandissant un tissu portant l'inscription "F*CK la CORRIDA", a-t-on appris auprès de la police.

"Je déteste la corrida. Ce n'est pas de l'art mais de la torture animale. Cette tradition ignoble doit être abolie. Je ne comprends pas comment ce spectacle honteux est encore possible en 2025", justifie l'influenceur, dans un post sur son compte Instagram aux 2,5 millions d'abonnés, accompagné de la vidéo de son action, soutenue et organisée avec Peta France.

"Nous avions planifié cette action depuis plusieurs mois avec lui", confirme Anissa Putois, responsable de la communication et des campagnes Peta France, association dédiée à la protection des animaux.

"Manquement honteux à la justice"

Deux autres activistes, ayant agi avec Jeremstar, sont également en garde à vue. Ils avaient parcouru le couloir circulaire, le Callejon, autour des arènes, vêtus d'un tee-shirt flanqué du mot corrida barré de rouge. Tous trois ont été expulsés des arènes par des agents de sécurité.

Sur la vidéo, Jeremstar est traîné au sol jusqu'à la sortie des arènes. "Une équipe de Peta France attend au commissariat la sortie de Jeremstar et des deux activistes. Nous nous opposons à cette garde à vue. Nous ne savons pas s'ils ont eu accès à un avocat", précise Anissa Putois, interrogée par l'AFP.

"Punir ceux qui s'opposent à la violence tout en autorisant, voire en célébrant, la torture d'autres animaux est un manquement honteux à la justice", estime l'association dans un communiqué.

Sur le plan judiciaire, l'influenceur, Jérémy Gisclon de son vrai nom, doit être jugé jeudi en appel à Paris dans un autre dossier, dans lequel il avait été relaxé en première instance en 2023. Un ancien collaborateur l'accuse de travail dissimulé pour des dizaines de vidéos tournées entre 2012 et 2017.

“Rhôooooooooo!”

Vous utilisez un AdBlock?! :)

Vous pouvez le désactiver pour soutenir la rédaction du groupe Nice-Matin qui travaille tous les jours pour vous délivrer une information de qualité et vous raconter l'actualité de la Côte d'Azur

Et nous, on s'engage à réduire les formats publicitaires ressentis comme intrusifs.

Si vous souhaitez conserver votre Adblock vous pouvez regarder une seule publicité vidéo afin de débloquer l'accès au site lors de votre session

Monaco-Matin

Un cookie pour nous soutenir

Nous avons besoin de vos cookies pour vous offrir une expérience de lecture optimale et vous proposer des publicités personnalisées.

Accepter les cookies, c’est permettre grâce aux revenus complémentaires de soutenir le travail de nos 180 journalistes qui veillent au quotidien à vous offrir une information de qualité et diversifiée. Ainsi, vous pourrez accéder librement au site.

Vous pouvez choisir de refuser les cookies en vous connectant ou en vous abonnant.