Passé par La France a un incroyable talent avec ses claquettes modernes, formé à Cannes, qui est Romain Rachline Bourgeaud qui dévoile son spectacle au palais des Festivals ?

Avec sa RB Dance Company, le danseur et chorégraphe formé chez Rosella Hightower, a atteint la demi-finale de « La France a un incroyable talent » en 2018. Il revient à Cannes avec son spectacle « Stories », les 31 décembre et 1er janvier.

Aurore Harrouis Publié le 28/12/2023 à 15:12, mis à jour le 28/12/2023 à 15:13
Romain Rachline Bourgeaud (Photo RB Dance Company)

Du bassin cannois, où il a étudié en danse études de 2016 à 2018 au Pôle national supérieur de danse Rosella Hightower, Romain Rachline Borgeaud garde de "chouettes souvenirs". "Je vivais sur le campus à Mougins. On faisait des galas au palais des Festivals, au palais Stéphanie. J’allais me balader dans Cannes avec les copains!"

Alors, quand on lui a proposé de donner avec sa RB dance company deux représentations de son spectacle « Stories » au Palais des Festivals de Cannes, le jeune danseur et chorégraphe a trouvé ça "symboliquement, assez fort! C’est un honneur de pouvoir revenir dans la ville où je me suis formé".

Avant les représentations, celui qui a fait sensation en atteignant la finale de l’émission "La France a un incroyable talent" en 2018, signe les chorégraphies de Molière, le spectacle musical de Dove Attia et redonne un sérieux coup de fouet aux claquettes, se confie sur ce spectacle qui met en scène un jeune acteur à succès, souffrant de l’accablante emprise de son réalisateur. Autour de cet argument, Romain Rachline Borgeaud a conçu une série de tableaux mettant en scène dix danseurs autour des claquettes et de la danse moderne.

Le spectacle "Stories" (Photo RB Dance Company).

Comment est né ‘‘Stories’’?

Avec ma compagnie! L’envie, c’était d’amener les claquettes autrement. Moi, je les ai aimées très jeune avec Gene Kelly et les films de l’âge d’or d’Hollywood. Mon parcours m’a amené vers le classique et j’ai un peu mis entre parenthèses l’amour de la comédie musicale. Plus tard, j’ai eu envie de revenir aux claquettes. Mais autrement, en les modernisant, de leur donnant une touche plus actuelle, moins ringarde. ‘‘Stories’’ est aussi l’envie d’un voyage, d’un tourbillon qui puisse emmener les spectateurs loin.

Comment s’y prend-on pour les claquettes modernes?

C’est une esthétique de danse et un instrument de musique. On peut avoir différentes approches. Moi j’expérimente dans la comédie musicale. J’ai une gestuelle naturelle qui est plutôt moderne, ça s’est donc fait spontanément. J’ai aussi une expérience de musicien bien avant la danse. Et ce qui me touche dans la percussion des claquettes, c’est le côté sauvage, brutal, proche du sol… Très en rupture avec ce qui se fait dans les comédies musicales habituellement, qui est plus souriant, léger, sautillant.

Ce “Stories” raconte l’histoire d’Icare, un jeune comédien qui se brûle les ailes… C’est inspiré de faits réels?

Heureusement non! (rires) C’est une histoire dans le milieu artistique où les relations de pouvoir peuvent en revanche arriver. La trame peut paraître sombre mais le chemin de ce personnage va vers la lumière. Le média étant les claquettes, très explosives… les gens sortent avec une énergie et le sourire!

On va de Paris à New York, où vous avez aussi vécu…
J’ai étudié à la Alvin Ailey School avant d’enchaîner les spectacles à Broadway pendant quatre ans. Cette expérience a nourri un imaginaire. Ça a donné des points de référence, j’avais envie de rendre hommage à cette tradition des comédies musicales.

Vous faites tout dans ce spectacle, les choré, la mise en scène et même la musique

Je ne danse pas, ça serait trop ! (rires) Je ne trouvais personne pour la musique… Alors j’y suis allé. Ça donne une relation très forte avec le mouvement, la mise en scène. Pour créer cette pop slamée orchestrale, j’ai beaucoup écouté Bernstein, Eminen et Woodkid!

> Palais des Festivals de Cannes. Le 31 décembre à 20 h 30 et le 1er janvier à 16 h. Tarifs : 16/40 euros. Rens. 04.92.98.62.77. ou palaisdesfestivals.com

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