Un an après l'onde de choc du 7-Octobre en Israël, une cérémonie à Paris en hommage aux victimes
Le chef du gouvernement, mais aussi plusieurs ministres ainsi que l'ancien président Nicolas Sarkozy et diverses personnalités du monde du spectacle devraient également répondre à l'invitation du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif).
La rédaction (avec AFP)Publié le 07/10/2024 à 13:40, mis à jour le 07/10/2024 à 14:12
Des manifestants brandissent des drapeaux israéliens et des portraits d'otages retenus par le Hamas dans la bande de Gaza, le 6 octobre 2024 à Paris, lors d'un rassemblement de soutien à Israël et aux victimes de l'attaque du 7 octobre 2023.Photo AFP
Un an après le 7-Octobre, une cérémonie est organisée lundi 7 octobre par le Crif pour rendre hommage, en présence de plusieurs ministres dont Michel Barnier, aux victimes d'une attaque qui provoque toujours une onde de choc en France.
Quelque 4.000 personnes sont attendues lundi soir au Dôme de Paris pour cette cérémonie "en hommage aux victimes" et "en soutien aux otages toujours retenus captifs", où des vidéos et de photos d'otages seront diffusées.
Le chef du gouvernement, mais aussi plusieurs ministres ainsi que l'ancien président Nicolas Sarkozy et diverses personnalités du monde du spectacle devraient également répondre à l'invitation du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif).
"On aurait besoin que les grandes consciences de notre pays dénoncent l'antisémitisme (...) une menace pour les fondements démocratiques de notre société", a demandé lundi sur France 2 son président Yonathan Arfi.
Emmanuel Macron a reçu peu avant la mi-journée à l'Elysée les familles des deux otages français encore retenus par le Hamas à Gaza, accompagnées par le grand rabbin Haïm Korsia. Le chef de l'Etat avait précisé samedi qu'il recevrait aussi les familles de victimes du 7-Octobre vivant en France.
A leur arrivée au palais présidentiel, certains proches portaient des affiches à l'effigie des otages, a constaté l?AFP.
"La douleur demeure aussi vive qu'il y a un an", "celle du peuple israélien, la nôtre, celle de l'humanité blessée", avait auparavant déclaré sur X le président français.
"Nous partageons ce deuil et cette angoisse du peuple israélien", a affirmé sur X Michel Barnier, tandis que le président du Sénat Gérard Larcher, co-organisateur de la marche contre l'antisémitisme du 12 novembre dernier, déplorait sur I24News "le plus grand massacre, on a dit pogrom, de juifs depuis la guerre".
Depuis Israël, le chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot a réaffirmé le soutien indéfectible de la France à la sécurité d'Israël, assurant que "jamais la France ne cessera d'exiger du Hamas la libération inconditionnelle de tous les otages".
A Paris, des bougies ont été allumées sur le Parvis des 260 enfants, dans le Marais, a constaté l'AFP, après une lecture du kaddish par le grand rabbin parisien Olivier Kaufmann.
Des manifestants brandissent des drapeaux israéliens et des portraits d'otages retenus par le Hamas dans la bande de Gaza, le 6 octobre 2024 à Paris, lors d'un rassemblement de soutien à Israël et aux victimes de l'attaque du 7 octobre 2023.Photo AFP.
Dès dimanche, les hommages ont commencé avec un rassemblement à Paris à l'initiative du Fonds national juif (KKL), en solidarité avec Israël et en soutien aux victimes. D'autres rassemblements ont eu lieu en France.
Emmanuel Macron a demandé samedi l'arrêt des livraisons à Israël d'armes servant à Gaza, suscitant la colère du Premier ministre israélien avant l'anniversaire des attaques du 7 octobre.
Dans un pays qui abrite la plus importante communauté juive d'Europe (avec près d'un demi-million de personnes), l'onde de choc reste vive et beaucoup de Français juifs témoignent d'un sentiment de solitude et d'incompréhension.
Un total de 887 faits antisémites ont été recensés au premier semestre, ce qui représente un quasi-triplement sur un an, selon le ministère de l'Intérieur.
Emotions
Le président du Crif, qui parle de "choc français", a accusé LFI d'avoir "hystérisé à marche forcée le débat public autour de la question de Gaza", dans une interview au Monde samedi.
Le leader Insoumis Jean-Luc Mélenchon a appelé vendredi à "mettre des drapeaux palestiniens partout où c'est possible", en réaction à une circulaire du ministre Patrick Hetzel sur le "maintien de l'ordre" dans les universités. Lundi matin, un bâtiment de l'université de Strasbourg était bloqué par des étudiants en soutien aux Palestiniens.
Alors que le conflit s'étend au Liban et menace d'embraser tout le Proche-Orient, l'émotion est également vive chez les musulmans de France. Il y a une semaine, le recteur de la Grande mosquée de Paris Chems-eddine Hafiz dénonçait "la folie inhumaine qui ravage Gaza".
Les responsables des cultes français ont lancé lundi un appel unitaire "à la paix et à la fraternité" et plaidé pour "ne pas importer en France le conflit".
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