Sur une île coupée du monde, Gaëlle (Nadia Tereszkiewicz), 30 ans, prend soin d’un petit groupe de personnes âgées. L’arrivée d’un voilier fait revenir joie et vie sur l’île. Pourtant, Gaëlle doute des intentions des voyageurs, car les anciens se mettent à mourir les uns après les autres…
D’emblée, quelque chose cloche dans Belladone. Alante Kavaité se sent en effet obligée de situer l’action dans un futur proche et d’inventer une loi autour des personnes âgées, forçant certaines d’entre elles à vivre clandestinement sur une île.
Une idée qui complique inutilement un film déjà empêtré dans un récit confus, où le mystère entourant une série de décès parmi ces septuagénaires est maladroitement entretenu.
Quid de savoir si la belladone, une plante toxique, est utilisée pour tuer ces "vieux" ou si ces derniers l’utilisent à tour de rôle pour quitter ce monde dystopique.
Entre thriller et drame, la réalisatrice ne trouve pas le juste équilibre et peine à intéresser. Son envie d’évoquer des thèmes comme la surpopulation ou le droit à la fin de vie est louable, mais la réflexion portée sur le sujet trop simpliste pour qu’on y adhère.
Une déception d’autant plus marquante qu’on retrouve au générique un casting de haut vol. Nadia Tereszkiewicz étant entourée de Patrick Chesnais, Miou-Miou, Jean-Claude Drouot, ainsi que de Daphné Patakia et Dali Benssalah, qui jouent un frère et une sœur dont l’arrivée bouscule la petite communauté.
Une troupe livrée à elle-même, chacun essayant de limiter les dégâts dans son coin…
DE ALANTE KAVAITE (France). Avec Nadia Tereszkiewicz, Dali Benssalah, Daphne Patakia Drame. 1h35. Notre avis: 1/5.
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