Festival de la BD d'Angoulême: le ministère de la Culture s'inquiète de "dysfonctionnements"

Le ministère de la Culture a affirmé à l'AFP prendre "très au sérieux" les "dysfonctionnements" du Festival de la BD d'Angoulême, accusé dans une récente enquête de l'Humanité Magazine de "dérive" managériale et d'avoir licencié une salariée peu après une plainte pour viol.

La rédaction avec AFP Publié le 02/02/2025 à 08:39, mis à jour le 02/02/2025 à 08:39
Des visiteurs regardent des affiches dans le cadre d'une exposition lors du 52e Festival international de la bande dessinée d'Angoulême, le 30 janvier 2025. Photo AFP

"Le ministère de la Culture prend très au sérieux les différents dysfonctionnements du Festival international de la bande dessinée d'Angoulême dont la presse s'est récemment fait l'écho", assure le ministère, un des contributeurs publics du festival (FIBD) dont la 52e édition s'achève ce dimanche 2 février.

Le ministère se dit "particulièrement interpellé" par le cas de cette ex-responsable de la communication licenciée pour faute grave à la mi-mars 2024 un mois et demi après un viol qu'elle affirme avoir subi pendant le festival.

Le FIBD "dit être irréprochable et affirme que le licenciement n'a rien à voir avec la dénonciation du viol (...) mais le ministère est extrêmement vigilant sur cette situation qui, si elle est confirmée, est d'une particulière gravité", indique la déclaration écrite transmise samedi soir à l'AFP.

En faire plus contre les violences sexuelles

Le festival, dont la gestion est confiée depuis 2007 à la société 9e Art+, avait assuré la semaine dernière n'avoir jamais "failli dans ses obligations" vis-à-vis de son ex-employée, à qui était reproché un "comportement incompatible avec l'image de l'entreprise".

Samedi soir, lors de la remise des Fauves distinguant les auteurs et les albums de l'année, plusieurs lauréats et intervenants ont appelé le festival à en faire plus contre les violences sexuelles.

Selon les membres du jury 2025, le festival s'est engagé à ce qu'un audit extérieur soit mené sur ces questions.

Dans sa déclaration à l'AFP, le ministère de la Culture assure également attendre que "toutes les réponses soient apportées sur les difficultés financières et managériales" évoquées dans l'Humanité magazine, alors que le partenariat noué avec 9e Art doit faire l'objet d'un prochain réexamen.

Selon le ministère, la Direction régionale des affaires culturelles (DRAC) a "sollicité" une réunion avec les collectivités et les professionnels prochainement pour faire le point sur l'ensemble de ces sujets.

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