Fort royal, moulin de Bargemon, "villa Matisse"... les sites les plus emblématiques des Alpes-Maritimes et du Var qui ont bénéficié de dons grâce au Loto du patrimoine

Le fort royal de l’île Sainte-Marguerite et l'église anglicane All Saints Church de Costebelle à Hyères viennent de bénéficier de sommes conséquentes de la Fondation du patrimoine. On fait le point sur les sites les plus emblématiques ayant remporté de quoi assurer des rénovations au fil des ans, dans les Alpes-Maritimes et le Var.

La rédaction Publié le 03/09/2024 à 14:50, mis à jour le 04/09/2024 à 17:14
Le fort royal de l’île Sainte-Marguerite a été choisie par le Loto du patrimoine pour les Alpes-Maritimes. Photo de drone Sébastien Botella

La Mission patrimoine, portée par Stéphane Bern, déployée par la Fondation du patrimoine (et soutenue par le ministère de la Culture et la Française des jeux), a sélectionné lundi 2 septembre, pour le département des Alpes-Maritimes, le projet de restauration du Fort royal de l’île Sainte-Marguerite, l'une des îles de Lérins en face de Cannes. 

Signé Vauban, le fort bénéficiera de travaux de mise en valeur, notamment la mise en sécurité du bâti et des remparts. Dans le Var, l’équipe du Loto du patrimoine a décidé de venir au secours de l’église anglicane All Saints Church de Costebelle à Hyères.

Quels sont les sites les plus emblématiques de nos deux départements qui ont jusqu'ici bénéficié des ces dons? Petit tour d'horizon.

Dans le Var

  • Le moulin de Bargemon, dans le Haut-Var, a reçu en mars 2024 un chèque au montant conséquent: 250.000 euros, acquis uniquement par la vente des tickets à gratter "Mission patrimoine" et des grilles du Loto du patrimoine. Bien qu’insuffisante pour venir à bout du chantier, cette somme va aider les bénévoles de l'association Moli d’Oli à restaurer le site.

"Les travaux de sécurisation de l’espace de travail et la rénovation de la toiture sont les plus urgents. Ils seront menés jusqu’en 2025", communiquait alors l'asso. En attendant, le moulin continuera d’accueillir et de triturer les olives de novembre à janvier (il en a vu passer 109 tonnes en 2023).

  • L’Institut de biologie marine Michel Pacha, à La Seyne-sur-Mer, avait, lui, été retenu par la Mission Patrimoine pour 2023. Ce projet de réhabilitation, porté par l’Université Claude Bernard Lyon 1 (en collaboration avec la Ville de La Seyne, la Métropole, le Département, la Région et l'Université de Toulon), vise à transformer le bâtiment en un centre international de séminaires, dans les domaines scientifiques de la nature et de l'environnement.

Un projet évalué à six millions d’euros, dont trois seront apportés par l’Université. La Région s’est, elle, engagée à hauteur de 1,2 million, tandis que TPM apportera 900.000 euros. Quant aux fonds de la Mission Bern et du Loto du Patrimoine, il représente 400.000 euros. "Ils vont permettre d’actualiser le plan de financement", expliquait alors Christophe Favrelle, de la Fondation du patrimoine.

122 ans après son inauguration, l’Institut créé par Michel Pacha – qui fut notamment directeur général des Phares et Balises de l'Empire ottoman, où il fit fortune – devrait donc, lui aussi, devenir un phare dont la lumière pourrait irradier le territoire seynois et même bien au-delà.

Dans les Alpes-Maritimes

  • Lorsque Matisse quitte Nice pour s’installer à Vence en mai 1943, il espère trouver un refuge. Une tanière loin de la menace d’occupation de l’armée italienne qui plane sur le Regina, un abri en cas de bombardement du littoral. Il travaillera durant six ans dans la villa "Le Rêve", dite "Villa Matisse".

La maison est toujours debout. Mais elle a sérieusement besoin d’un coup de main pour retrouver son lustre d’antan. Le site fut ainsi en 2023 le septième du département à décrocher les faveurs du jury de la "Mission Bern". Situé sur l’avenue Henri-Matisse, à quelques mètres de la chapelle du Rosaire, il a bénéficié de 185.000 euros.

La réhabilitation et valorisation de la villa passeront par la création d’espaces aux différentes fonctions. Avec, au niveau 1, le lieu de découverte de Matisse, et au niveau 2, le lieu d’accueil pour les étudiants de l’Université Côte d’Azur, un espace d’accueil, l’ouverture d’une boutique, un espace d’exposition, un parcours explicatif sur l’histoire et une exposition de vestiges.

  • Les chapelles des Pénitents blancs à La Brigue, sont devenues en 2021 lauréates du Loto du Patrimoine, s’assurant à la fois une heureuse médiatisation et des fonds pour bénéficier de travaux de restauration. 

Les deux chapelles ont été construites dans la première moitié du XVIIIe siècle. L’une comme l’autre ont en effet été bâties par la Confrérie des Pénitents Blancs - l’une des plus anciennes du Comté de Nice. À cette époque, les pénitents - des laïcs - tenaient un rôle important dans le village. En proposant des services et en faisant acte de charité, notamment auprès des plus démunis.

Le reste du financement de ce chantier d’ampleur, évalué à 1,3 million d’euros, devrait se répartir comme suit : 650.000 euros de la Drac, 200.000 euros de la Région Paca et 150.000 euros du Département.

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