Le temps de réaction moyen d'un pilote de Formule 1 est estimé entre 0,2 et 0,3 s. En 2017, le pilote Mercedes Valtteri Bottas gagne le Grand Prix d'Autriche avec un départ enregistré à 0,201 seconde.
Un temps record, qui a suscité des accusations de faux départ dans le paddock, avant d'être validé par la FIA. On considère que la limite "humaine" se situe à 0,150 seconde.
"Le temps de réaction au départ est très important parce que chaque dixième peut représenter 50 centimètres d'avance au premier quart", explique Lewis Hamilton dans une vidéo pour le site Pole Position Motorsport.
Et vous, votre temps de réaction est-il celui d'un champion? Faites le test.
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Comment ça marche?
Bien sûr, un départ en Formule 1 n'est pas seulement une histoire de réflexe et d'instinct. Le pilote doit (entre autres) faire chauffer les freins et les pneus lors du tour de formation, monter et descendre tous les rapports, et trouver le point de friction de l'embrayage, une position indiquée par l'ingénieur, qui dépend de plusieurs paramètres.
Lorsque toutes les voitures sont de retour sur la grille de départ, les cinq feux s'allument chacun leur tour, un par seconde. Lorsqu'ils sont tous les cinq allumés, c'est un ordinateur qui décide de façon aléatoire de leur extinction (dans un laps de temps compris entre 0,2s et 3s). La course est alors lancée.
Et en cas de faux départ?
Le faux départ, c'est-à-dire le mouvement d'une voiture avant l'extinction des feux, est détecté par un dispositif électronique grâce à des capteurs placés au sol et sur la voiture. Le pilote qui en est responsable se voit alors infliger une pénalité de "drive-through" ou un "stop-and-go" de 10 secondes.
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