Trois jours après sa déroute européenne à Bruges en Ligue des champions (1-4), l’AS Monaco devait montrer un meilleur visage face à Metz, à l’occasion de la 5e journée de Ligue 1. L’entame n’a pas fait taire les doutes. Transpercés plein axe par Sabaly, les Monégasques ont complètement lâché le marquage sur Diallo, revenu à Metz en fin d’été et auteur de son premier but avec les Grenats en battant Köhn en un contre un (13’). Les visiteurs auraient même pu mener de deux buts au bout de 20 minutes si la frappe croisée de Kouao n’avait pas été sortie du bout des gants par le portier allemand de l’ASM.
Au contraire, c’est sur leur première occasion que les hommes d’Adi Hütter sont revenus au score. Parfaitement lancé dans la profondeur par Kehrer, Minamino a ajusté son centre pour offrir à Biereth, au second poteau, son premier but de la saison (28’). Le Danois a été la seule éclaircie offensive du premier acte tant les Monégasques, malgré du mieux en fin de mi-temps dans la construction, ont peiné à être dangereux.
Ansu Fati buteur après 38 secondes en Ligue 1
Pour remuer son secteur offensif, Hütter décide de lancer Fati, auteur du but de l’honneur à Bruges, à la place de Brunner. Et quel coaching! Moins de 40 secondes plus tard, l’Espagnol met l’ASM devant, servi en retrait par Camara, sur son premier ballon touché en Ligue 1 (46’). Vous pensez que Monaco a fait le plus dur? Pas du tout. Les coéquipiers d’Akliouche gèrent mais ne font pas le break. Puis Minamino, de façon inconcevable, ceinture Kouao à la gorge et le met au sol dans sa propre surface. Appelée par le VAR, Stéphanie Frappart désigne le point de penalty et Hein le transforme. Aidé par le destin, Metz recolle (2-2).
Ce soir, le seul monégasque capable de sauver le navire d’un sabordage en règle, répondait bien au nom d’Ansu Fati. Sur un caviar de Diatta côté droit, l’attaquant prêté par le Barça a décroisé sa tête pour remettre les siens devant (83’). Trois minutes plus tard, le malheureux Kouao déviait le ballon dans ses propres filets au sortir d’un corner monégasque. De quoi faire souffler Adi Hütter sur son banc. Enfin, Ilenikhena a corsé l’addition, d’un dernier tir croisé (5-2, 90+3’). Cher payé pour Metz.
À la faveur de ce succès finalement logique, Monaco pointe à la deuxième place du championnat, seulement devancé par le PSG qui disputera son Classique contre l’OM ce lundi soir au Vélodrome (20h).
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