Depuis huit longs mois, Christophe Galtier est une affaire avant d’être un entraîneur de football, ce qui n’est jamais bon signe. Certes, il est toujours à la tête d’une équipe, mais personne, ou presque, n’est capable de la citer.
Galtier coache Al-Duhail, au Qatar. Pour le foot, pour l’image, pour l’aventure, pour l’argent, pour les quatre peut-être, mais sûrement pas pour sublimer ses plans de jeu ou son plan de carrière.
Comme prévu, la présomption d’innocence ne lui a épargné, jusque-là, ni la tache qui se voit sur la réputation, ni l’exfiltration qui se devine sur la carte de visite.
Cette histoire l’a secoué comme elle a fait trembler un club niçois qui a géré la crise en claquant les portes. Une habitude pour un actionnaire qui communique à chaque sortie d’un James Bond.
L’approche de Noël n’est pas un cadeau pour le Gym, avec les procès successifs de Christophe Galtier et Youcef Atal autour de sujets hautement inflammables. Experts en pétrochimie, Ineos et Jim Ratcliffe n’aiment pas jouer avec le feu. Heureusement, sur le terrain, l’équipe de Francesco Farioli fait plus que le job.
Galtier, lui, a vu le sien fragilisé par de graves accusations qui le poursuivent comme l’ombre du doute colle à ses pas. C’est ce soupçon qu’il est venu chasser à Nice, là où son image de rassembleur a volé en éclats. Là où il est devenu une affaire et aujourd’hui, un procès.
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