#5 - Julien Espinosa (3/4) "Il faut un président de club fort, un leader"
Il y a l'aspect technique, mais aussi l'aspect humain. Peut-être même en priorité. Si les entraîneurs professionnels doivent mettre en place des systèmes de jeu, ils doivent aussi trouver le juste milieu entre la rigidité et l'affect. Julien Espinosa a appris à le faire avec le temps. Primordial pour tenir son groupe mobilisé toute une saison. " Il faut une bonne raison pour se battre, pour sortir de sa zone de confort, assure le coach de 37 ans. Il faut une raison profonde pour remettre le couvert tous les matins. C'est intéressant à aller chercher chez les joueurs. " Un entraîneur doit également rendre des comptes à ses dirigeants, mais le Niçois ne le voit pas comme quelque chose de pesant. " Je ne fais pas de lien entre le fait d'avoir un supérieur hiérarchique et avoir une pression différente. La seule pression que je ressens, c'est celle que je me mets. " Président des Sharks à l'époque, Frédéric Jouve avait pourtant une méthode bien à lui. " Il était chiant pour ça, se marre Espinosa. Dès le lundi matin, il enlevait la moindre zone de confort potentielle. À chaque fois il me disait : " tu sais que le prochain match est fondamental ? " C'était sa manière de remettre tout le monde en selle. Le discours était ficelé ! " Le coach aime toutefois les dirigeants présents et impliqués. " Il faut un président fort, qui soit leader. "
Il y a l'aspect technique, mais aussi l'aspect humain. Peut-être même en priorité. Si les entraîneurs professionnels doivent mettre en place des systèmes de jeu, ils doivent aussi trouver le juste milieu entre la rigidité et l'affect. Julien Espinosa a appris à le faire avec le temps. Primordial pour tenir son groupe mobilisé toute une saison. " Il faut une bonne raison pour se battre, pour sortir de sa zone de confort, assure le coach de 37 ans. Il faut une raison profonde pour remettre le couvert tous les matins. C'est intéressant à aller chercher chez les joueurs. " Un entraîneur doit également rendre des comptes à ses dirigeants, mais le Niçois ne le voit pas comme quelque chose de pesant. " Je ne fais pas de lien entre le fait d'avoir un supérieur hiérarchique et avoir une pression différente. La seule pression que je ressens, c'est celle que je me mets. " Président des Sharks à l'époque, Frédéric Jouve avait pourtant une méthode bien à lui. " Il était chiant pour ça, se marre Espinosa. Dès le lundi matin, il enlevait la moindre zone de confort potentielle. À chaque fois il me disait : " tu sais que le prochain match est fondamental ? " C'était sa manière de remettre tout le monde en selle. Le discours était ficelé ! " Le coach aime toutefois les dirigeants présents et impliqués. " Il faut un président fort, qui soit leader. "