Cédric Roussel avait manifesté une grosse colère lorsqu'il avait appris que, dans la 3e circonscription des Alpes-Maritimes, dont il est le député sortant LREM, le maire de Nice Christian Estrosi, rallié à la macronie sous les couleurs d'Horizons, soutenait la candidature de son adjoint Philippe Pradal.
Puis s'était muré dans le silence lorsque les investitures officielles de la majorité présidentielle avaient été rendues publiques il y a une dizaine de jours. Elles avaient confirmé sa mise à l'écart et l'adoubement de Philippe Pradal.
Il a finalement rétabli le contact ce jeudi après-midi à travers un communiqué.
"J'ai décidé après avoir échangé avec le président de la République, par loyauté et selon ma conception de la politique, de ne pas me représenter à vos suffrages. Soutenir Emmanuel Macron, ce n'est pas prendre le risque d'affaiblir la majorité présidentielle. Je ne veux pas ajouter de la division à la division", indique-t-il notamment.
Issu de la société civile, Cédric Roussel avait remporté la 3e circonscription il y a cinq ans après avoir battu le candidat FN au second tour. Le député UDI sortant Rudy Salles avait été éliminé au premier tour.
Dans son communiqué Cédric Roussel indique qu'il entend "poursuivre [s]on engagement au service du projet porté par le président de la République pour notre pays".
Sans préciser quelles formes prendra cet engagement.
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