L’affaire est dans tous les cercles de discussions en Principauté, mais peu d’éléments filtrent encore sur les raisons qui ont conduit au placement en garde à vue du maire de Monaco, Georges Marsan, le 14 décembre dernier, puis à son inculpation par trois juges d’instruction monégasques après 48 heures passées dans les locaux de la Sûreté publique.
Ce vendredi, le Parquet général vient d’annoncer que le maire doit se tenir à distance des équipes de la mairie.
"Les personnes inculpées restent sous contrôle judiciaire, dans le cadre duquel monsieur Marsan n’a notamment pas le droit d’entrer en contact avec tout le personnel de la mairie de Monaco", a indiqué le procureur général ce vendredi, dans un communiqué qu’il a fait parvenir à Monaco-Matin.
Une précision qui laisse à penser que cet épisode judiciaire retentissant serait lié à des dossiers afférents à son autorité de maire ou à des compétences communales.
Deux nouvelles perquisitions
Placé le 16 décembre dernier sous contrôle judiciaire et inculpé des chefs de corruption active sur un agent public national, corruption passive par un agent public national, trafics d’influence actif et passif, prise illégale d’intérêt par un agent public national et association de malfaiteurs, le maire de Monaco est donc empêché de tout contact avec ses collaborateurs en mairie.
Pour l’heure, Camille Svara, première adjointe au maire, assure l’intérim à la tête de l’institution communale jusqu’au 2 janvier minimum.
Les nouveaux éléments du Parquet général confirment également que les investigations se poursuivent "activement" dans ce dossier d’instruction.
En précisant que la semaine écoulée a donné lieu à deux nouvelles perquisitions et plusieurs auditions.
Pour rappel, les opérations engagées dans le cadre cette information judiciaire menée les 14 et 15 décembre dernier ont conduit à l’inculpation de quatre personnes dont Georges Marsan.
commentaires