Attentat de la basilique Notre-Dame à Nice: les policiers municipaux qui avaient neutralisé l’accusé vont témoigner cette semaine

La deuxième semaine du procès de l’attentat de la basilique Notre-Dame à Nice débute ce lundi, après cinq jours de débats au cours desquels l’accusé a commencé à lâcher sur l’amnésie dont il assure être touché depuis qu’il a été placé en détention. Un système de défense, selon les neurologues et les psychiatriques qui l’ont examiné en prison.

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S. G. Publié le 17/02/2025 à 06:15, mis à jour le 17/02/2025 à 08:07

Brahim Aouissaoui, un Tunisien de 25 ans, comparait depuis le 10 février devant la cour d’assises spéciale de Paris pour assassinats et tentatives d’assassinats en lien avec une entreprise terroriste, selon les termes de l’ordonnance de mise en accusation.

Les policiers municipaux à la barre

Le 29 octobre 2020, en plein cœur de la basilique, deux paroissiennes, Nadine Devillers et Simone Barreto Silva, et le sacristain Vincent Loques étaient sauvagement assassinés au couteau.

Le jeune migrant tunisien, arrivé d’Italie moins de deux jours avant, après avoir quitté son pays natal à la mi-septembre par la mer, s’était jeté sur les policiers municipaux, couteau en main, au cri d’"Allah Akbar". Brahim Aouissaoui avait été grièvement blessé, touché de huit balles, mais échappant à la mort.

Ce lundi, les quatre policiers municipaux, primo-intervenants, qui avaient pénétré par le côté de Notre-Dame et avaient neutralisé l’accusé, viendront témoigner devant la cour. Le lendemain sera consacré à entendre les médecins légistes qui sont intervenus dans ce dossier.

La parole des victimes

À partir de mercredi, l’accusé va être confronté à la souffrance des parties civiles. Les proches des trois victimes viendront déposer à la barre leur infinie tristesse d’avoir perdu une mère, un père, une épouse, un ami, une sœur. Jeudi, la cour se replongera dans l’enquête, en détaillant le parcours du clandestin avant l’attentat. Puis, c’est son comportement en détention qui sera disséqué.

Les victimes et leurs avocats attendent énormément de cette deuxième semaine d’audience. Brahim Aouissaoui va-t-il fendre un peu plus l’armure qu’il a endossée depuis son incarcération, ou maintenir sa posture et persister sur son amnésie? Il encourt la perpétuité. Le verdict est attendu le 26 février.

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