Défilé des athlètes, Phoenix et Kavinsky en live, Tom Cruise en rappel depuis le toit du Stade de France... Les plus belles images de cette spectaculaire cérémonie de clôture des Jeux Olympiques de Paris
Le spectacle imaginé par Thomas Jolly a donné une touche à la fois sombre et futuriste à la cérémonie de clôture des JO de Paris, avant que le groupe électro-rock Phoenix ne prépare un passage de relais plus festif aux stars américaines et à Los Angeles, ville-hôte des prochains Jeux d'été en 2028. Du défilé d'Antoine Dupont et Pauline Ferrand Prévot à ... Voici les plus belles images de cette cérémonie de clôture qu'on n'est pas prêt d'oublier.
Amandine RebourgPublié le 12/08/2024 à 00:15, mis à jour le 12/08/2024 à 00:19
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Le stade de France enflammé Photo: AFP
Paris a refermé, pour un temps, la parenthèse enchantée des Jeux Olympiques avec une spectaculaire cérémonie de clôture. Bien que très loin de l'esprit ultra-pop et queer de l'ouverture, délocalisée le long de la Seine, le spectacle de clôture, s'est concentré autour du parcours aérien d'un voyageur doré (Golden Voyageur), tout droit sorti de la science-fiction, arrivant par les airs dans un Stade de France plongé dans le noir.
Un défilé des athlètes très festif
Sous le costume doré, le breakdancer français Arthur Cadre, interprétant un voyageur interstellaire qui découvre les vestiges des Jeux olympiques, dans un futur lointain où ils auront disparu et va entreprendre de les refonder.
Dimanche, c'est un classique intemporel qui avait lancé les festivités de clôture, "Sous le ciel de Paris", entonné aux Tuileries pour l'extinction de la vasque par l'une des chanteuses françaises les plus en vue du moment, Zaho de Sagazan.
Léon Marchand, allant récupérer la flamme olympique aux Tuileries. Photo: AFP.
Un moment rétro et classieux: avec cet hymne à la capitale et à ses charmes éternels, l'artiste de 24 ans mettait ses pas dans ceux des plus grandes voix de la chanson, dont Edith Piaf, Yves Montand ou Mireille Mathieu. De quoi accompagner l'extinction de la vasque olympique et le départ de la flamme, entre les mains du nageur quadruple médaillé d'or Léon Marchand, pour le Stade de France.
Puis, le défilé des athèles a été ouvert. Toutes les délégations restées à Paris étaient conviées à cette immense fête.
Le défilé des athlètesPhoto: AFP.
L'idée de ce spectacle, conçu par la même équipe artistique dirigée par Thomas Jolly que l'ouverture, était de célébrer l'héritage antique des Jeux, les valeurs du sport, et d'évoquer le futur. Le show était servi par des décors géants, figurant les continents, et des jeux de lumière sophistiqués.
Le défilé des athlètesPhoto: AFP.Le défilé des athlètesPhoto: AFP.Le défilé des athlètesPhoto: AFP.
Phoenix, Air, Kavinsky, Angèle et un immense karaoké
Pour la clôture, Phoenix, groupe issu de l'électro-rock très apprécié aux Etats-Unis, a assuré la bande-son, avec ses plus grands titres, et des invités, dont la Belge Angèle, pour interpréter "Nightcall", titre cinématographique de Kavinsky, et Air, les compagnons de toujours de la French Touch, et leur mélancolique "Playground Love".
Le tout est parti en karaoké géant dans le stade.
Le groupe Phoenix a enflammé la scène avec de nombreux athlètes sur scène. Photo: AFP.Phoenix et Ezra Koenig Photo: AFP.Le groupe Air Photo: AFP.Kavinsky et Angèle venus interpréter "Nightcall" Photo: AFP.
Sur une scène de 2.400 m2: plus d'une centaine de performeurs, acrobates, danseurs et circassiens pour un spectacle parfois lugubre, mêlant danse, contorsion, théâtre de gestes et influence des arts de la rue.
Photo: AFP.
Dans le tableau le plus monumental, des anneaux olympiques géants se sont élevés dans le ciel.
Photo: AFP.
Rien qui puisse a priori susciter la polémique, deux semaines après une ouverture jamais vue, qui célébrait la diversité sous toutes ses formes. Elle a été très largement salué mais a aussi irrité des dirigeants conservateurs et des porte-drapeau de l'extrême droite.
Photo: AFP.
Un piano en lévitation
"L'Hymne d'Apollon", qui a résonné dimanche soir au Stade de France pour la clôture des Jeux olympiques, est la réinterprétation française d'un classique grec vieux de plus de 2.000 ans.
"Parenthèse en lévitation", selon les mots des organisateurs de la cérémonie: Alain Roche était au piano, suspendu à la verticale, et le ténor Benjamin Bernheim au chant.
Le pianiste jouait dans une position très inhabituelle et avec un costume constitué de bandes VHS.
Photo: AFP.
Ce chant est l'un des "hymnes delphiques", interprétés à Delphes, dans le centre de la Grèce, en 128-127 avant notre ère.
En 1892 et 1893, des archéologues français de l'École d'Athènes mettent au jour des fragments de marbre d'un mur de temple, où sont gravées les partitions (pour le chant) d'hymnes au dieu des arts.
Aidé des philologues Henri Weil et Théodore Reinach, le compositeur Gabriel Fauré va l'"harmoniser", sous le titre "Hymne à Apollon". Il sera chanté pour la première fois en 1894, lors du congrès à Paris qui consacre l'invention des Jeux olympiques modernes, dont la première édition a lieu à Athènes deux ans plus tard.
Photo: AFP.
"L'Hymne d'Apollon", réorchestré en 2024 par le compositeur Victor Le Masne, est plus court, avec une tonalité plus élevée, plus de pauses dans le chant et davantage de place pour le piano.
Photo: AFP.
"Il fallait un air qui touche le public populaire, en respectant notre héritage du passé, la Grèce antique et Gabriel Fauré. Le résultat m'a beaucoup plu. C'était un moment magique", a commenté Benjamin Bernheim.
Photo: AFP.
"Du jour au lendemain, Paris est redevenue une fête, et la France s’est retrouvée"
Au cours de cette cérémonie, Tony Eqstanguet, président du Comité d'organisation de ces jeux a estimé que ces JO ont transformé les Français, "un peuple d'irréductibles râleurs", en "supporters déchaînés qui ne veulent plus s'arrêter de chanter", a déclaré dimanche le patron du comité d'organisation Tony Estanguet lors de la cérémonie de clôture.
"Du jour au lendemain, Paris est redevenue une fête, et la France s’est retrouvée", a-t-il dit dans son discours prononcé au Stade de France.
Le président du Comité international olympique (CIO), Thomas Bach, a quant à lui, salué des Jeux de Paris "sensationnels" à l'"atmosphère inégalable". "Ce furent des Jeux olympiques sensationnels du début à la fin – ou oserai-je dire, ce furent des Jeux olympiques Seine-sationnels du début à la fin", a lancé le patron du mouvement olympique, qui quittera son poste en juin 2025 après douze ans de mandat.
Photo: AFP.
Place ensuite aux Américains: quinze minutes de spectacle étaient confiées, comme c'est la tradition, aux organisateurs des prochains JO, à Los Angeles.
Sur ce point, Tom Cruise descendu le stade de France en rappel depuis le toit, embarqué le drapeau olympique sur un moto, traversé Paris, sauté dans un avion direction Los Angeles pour une visite guidée de tous les sites qui vont accueillir les différents sports.
La fameuse descente en rappel Photo: AFP.Tom Cruise et le drapeau des Jeux Olympiques AFP.
Depuis Los Angeles, ce sont les Red Hot Chili Peppers qui nous ont attendu, pour jouer sur la plage de Venice Beach. Puis Bille Eilish a pris le relais et enchainé un live depuis une petite maisonnette de maîtres nageurs sauveteurs.
Puis est arrivé la mascotte de ces Jeux, l'autre Phryge, Snoop Dogg qui lui aussi a poussé la chansonnette mais avec son comparse, Dr Dre.
Outre la passation du drapeau olympique entre les maires de Paris et Los Angeles, plusieurs temps protocolaires étaient encore prévus, avec l'extinction de la flamme et la proclamation de la clôture des Jeux par le président du Comité international olympique (CIO), Thomas Bach.
Le relais est passé à Los Angeles. A qui on souhaite bon courage pour faire aussi bien, aussi beau, aussi fou.
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