En ce dimanche de Pâques, on a d’abord cru que les 22 acteurs cherchaient encore les œufs dans le grand jardin de l’Allianz Riviera. Des courses à faible intensité, des passes molles et un pressing inexistant. Youssouf a bien tenté de placer sa tête sur corner, mais elle a fui le cadre (27’).
Tandis que le seul Boudaoui accélérait un tant soit peu le jeu, Clauss était maladroit, tirait lorsqu’il fallait centrer et inversement. De la frilosité, peu d’envie et une équipe angevine qui avait amené son ombre. Bref, rien ou presque. Jusqu’à cet éclair de Bouanani, qui de son pied gauche soyeux a déposé un centre parfait sur la tête de Rosario (36’). Enfin, le stade s’est emballé.
Nice relance un mort-vivant, mais tient bon
Les Niçois sont repartis de plus belle dès le retour des vestiaires, lorsqu’Abdi, en deux temps, a placé son coup de crâne pour le break, idéalement servi par Clauss. Alors que tout semblait enfin paisible, le Gym a relancé un SCO en état de mort cérébrale.
Youssouf, déjà proche d’offrir un but à Angers au quart d’heure de jeu, a vu sa passe être interceptée par Belkhdim, qui a réduit l’écart (2-1). D’un coup, les démons ont semblé revenir, mais Bulka a capté le seul ballon qu’il fallait dans les buts niçois (89’). Et même si le but du break n’est jamais venu, l’OGCN se contentera d’avoir empoché trois points plus que précieux dans la course à l’Europe.
Grâce à ce succès, les Aiglons doublent Strasbourg et remontent donc provisoirement à la 6e place du championnat à égalité parfaite avec Lyon, en attendant le résultat de l’OL ce soir dans le derby face à l’ASSE.
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