Au final, la sauce n’est pas trop amer pour Christophe Leroy. Poursuivi pour travail dissimulé et pratique commerciale trompeuse, l’ancien chef des Moulins de Ramatuelle a été condamné par le tribunal correctionnel de Draguignan à deux ans de sursis probatoire avec interdiction de gérer une entreprise pendant dix ans. Il a été relaxé du chef de prévention de banqueroute.
"C’est une condamnation certes, mais une décision satisfaisante, estime son conseil Me Thierry Fradet. Pour Christophe Leroy, la relaxe du chef de banqueroute était importante, car c’est une accusation stigmatisante. Le tribunal a donné à ce dossier la place qu’il méritait."
Le très médiatique chef, qui a fait (encore) parler de lui lors du confinement en mars dernier à l’occasion de l’affaire des dîners clandestins, devra en outre régler une amende de 3000 euros, la somme de 159.545 euros à l’Urssaf, ainsi que 5.110,68 euros de dommages et intérêts à un bailleur parisien.
"Il a pu être dans le passé un mauvais payeur, mais aujourd’hui il compte bien payer ce qu’il doit, poursuit son avocat. Christophe Leroy s’est longtemps enfermé dans un personnage, lui qui rêvait d’étoile. Mais Saint-Tropez peut rendre fou..."
C’est désormais à Paris, au sein du Leroy’s Business Club, que Christophe Leroy exerce ses talents. Uniquement culinaire, a-t-il assuré à la barre du tribunal.
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