Intimement lié à Monaco, ce jeune basketteur sud-africain rêve de jouer en NBA
Cet athlète sud-africain, lié à la Principauté, évolue actuellement dans les divisions universitaires américaines de basket-ball. À 19 ans, il rêve de NBA et de représenter son pays.
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Sacha TisicPublié le 07/10/2023 à 15:22, mis à jour le 07/10/2023 à 15:22
Une partie de la famille de Shane MacDonald a été résidente monégasque. Aujourd’hui, il espère représenter le pays de son père à l’international: l’Afrique du Sud.DR
Pour bon nombre d’espoirs du basket-ball, les États-Unis représentent la panacée, une sorte de terre promise. Pour Shane MacDonald, pas d’exception à la règle. Ce jeune joueur de 19 ans, sud-africain par son père, et dont la famille maternelle était, et est encore en partie résidente en Principauté, nourrit de grandes ambitions.
Et dans sa quête de l’excellence, les États-Unis se sont vite imposés comme une évidence, pour celui qui est né en Angleterre mais s’est installé avec son père à l’âge de 4 ans sur la Côte d’Azur, pour se rapprocher de sa mère monégasque.
Du ski à haut niveau et un premier stage de basket-ball à Monaco
"J’ai commencé ce sport en France à 12 ans dans le Jura. Puis j’ai été sélectionné à Lyon à la Tony Parker Adéquat Academie où j’ai obtenu mon baccalauréat en parallèle des séances de basket-ball. Mon premier stage, c’était à Monaco… Et je savais que je voulais en faire mon métier le plus longtemps possible", introduit le jeune homme, que ses parents n’attendaient pas forcément au tournant sur cette discipline.
"Il n’était pas programmé pour ça. Quand on est rentré en France, il faisait du ski de haut niveau. C’est aussi pour ça qu’on a déménagé un temps en Suisse. Puis à 12 ans, ça a été la révélation et la machine s’est enclenchée", développe Stéphanie MacDonald, sa mère.
C’est après son cursus basket-études à Lyon que Shane MacDonald s’envole pour les U.S. pour y faire la même chose, mais à un niveau bien supérieur. "J’ai intégré l’ISA (International sport academy) dans l’Ohio, j’y ai fait un an. Puis j’ai eu l’occasion d’être repéré par une équipe universitaire de deuxième division, pour l’université de Bryant & Stratton (Cleveland, Ohio) où je suis en parallèle un cursus en commerce", explique-t-il. Sa mère rajoute qu’il a obtenu "la plus haute bourse offerte depuis cinq ans".
Dans les petits papiers du MIT et d’Harvard
Puis Shane MacDonald avait même le luxe de choisir son établissement, puisque la faculté de Penn State Altoona s’est manifestée pour le faire signer. Récemment, d’autres établissements prestigieux tels que le MIT (Massachusetts Institute of Technology) et Harvard se sont manifestés pour la saison à venir.
Une progression significative pour le jeune homme puisqu’aux États-Unis, le sport universitaire a une réelle importance et est très médiatisé. Actuellement en ligue National Junior College Athletic Association (NJCAA), le joueur polyvalent, pouvant évoluer meneur ou arrière, ambitionne d’être "drafté" par une équipe de NCAA, un échelon universitaire davantage exposé que la NCJAA et où les retombées sont plus importantes. "À mon sens, la NCAA est une étape obligatoire avant la NBA", estime Shane MacDonald.
NBA, le mot est lâché. Parce que si ce basketteur de 19 ans sait que le chemin à parcourir reste long avant d’être "drafté" par l’une des 30 équipes du championnat phare américain, il n’en demeure pas moins que ses ambitions sont claires et affichées.
Le professionnalisme à portée de main
"L’objectif c’est la division 1 universitaire, ensuite on aura beaucoup plus de chance de passer pro en NBA ou en Europe", tempère Stéphanie MacDonald. Dans cette entreprise, le jeune athlète peut compter sur le soutien de la Fondation Princesse Charlène, qui le suit de près. Lui et ses parents ont également pour projet, avec la Fondation, de mettre en place des camps sportifs en Afrique du Sud à destination des enfants défavorisés.
L’autre rêve de Shane MacDonald, c’est de représenter son pays, l’Afrique du Sud. Pour le moment, le meneur polyvalent de 19 ans (1,91m) n’a pas reçu de sélection dans les catégories jeunes. "Je n’ai pas énormément de contacts avec la fédération de basket-ball de mon pays, ni même avec d’autres éléments des équipes espoirs. Mais on continue à travailler là-dessus grâce à ma famille qui m’accompagne."
Mais le joueur de 19 ans ne se décourage pas, loin de là. Car on le sait, dans le basket-ball comme dans les autres sports: tout peut aller très vite.
Une branche maternelle rattachée de longue date au Rocher, et un père qui y exerce toujours
La vie de Shane MacDonald et celle de sa famille maternelle sont intimement liées à Monaco.
Son arrière-grand-mère, Yvonne Wuillaume, Franco-russo-britannique, a représenté Monaco lors de compétitions internationales d’escrime après la Seconde Guerre mondiale.
Les arrière-grands-parents de Stéphanie MacDonald, la mère de Shane, étaient quant à eux instituteurs d’une école élémentaire en Principauté.
"Ça fait des générations qu’on est sur le Rocher", affirme celle qui a été scolarisée à l’école Saint-Maur de Monaco.
"J’ai moi aussi représenté la Principauté lors d’évènements de gymnastique rythmique. Ça remonte à quelques années mais on avait décroché la quatrième place aux championnats de France interscolaire. J’ai toujours représenté Monaco dans les sports", ajoute-t-elle. Tout comme Yvonne Wuillaume, sa grand-mère.
Et si la vie a depuis mené Stéphanie MacDonald vers d’autres cieux, loin de la Côte d’Azur, à Londres ou encore à Genève, son père est lui resté vivre sur le Rocher et y exerce en tant que médecin généraliste.
Yvonne Wuillaume, grand-mère de Stéphanie MacDonald, a représenté Monaco en escrime lors de tournois internationaux.(DR).Une partie de la famille de Shane MacDonald a été résidente monégasque. Aujourd’hui, il espère représenter le pays de son père à l’international: l’Afrique du Sud.(DR).
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