Jeudi 28 août, en plein US Open, une scène captée par les caméras a indigné le monde du tennis.
Dans les tribunes de Flushing Meadows, un millionnaire polonais a arraché des mains d’un enfant la casquette que venait de lui offrir Kamil Majchrzak, 76e joueur mondial.
Après sa victoire face à Karen Khachanov, le joueur polonais de 29 ans prend le temps de remercier ses fans. Il signe des balles, échange des sourires et finit par tendre sa casquette à un jeune spectateur blond, penché sur la rambarde.
Mais avant même que l’enfant ne la saisisse, un adulte s’en empare brutalement. À la télévision comme sur place, l’incompréhension est totale.
Le voleur identifié est... un millionnaire polonais
L’homme n’est pas resté anonyme longtemps.
Grâce aux images partagées en masse, les internautes identifient rapidement Piotr Szczerek, patron de Drogbruk, une entreprise de pavage florissante en Pologne.
Face à la polémique, le chef d’entreprise commence par fermer ses comptes sociaux… avant de publier un communiqué.
Au lieu de s’excuser, Piotr Szczerek assume son geste: "Oui, je l’ai pris. Oui, je l’ai fait rapidement. Mais comme je l’ai toujours dit, dans la vie, le premier arrivé est le premier servi", écrit-il, avant de dénoncer un "scandale disproportionné" et de menacer ses détracteurs de poursuites judiciaires.
"Je vous rappelle qu’insulter une personnalité publique engage une responsabilité légale. Tous les commentaires offensants, diffamatoires et les insinuations seront analysés afin d’évaluer la possibilité de porter l’affaire devant les tribunaux", prévient-il.
Une défense lunaire, qui a décuplé l’indignation en ligne.
Un flot d'avis négatifs en ligne sur son entreprise
Pendant ce temps, Kamil Majchrzak a pris les choses en main. Sur Instagram, il lance un appel: "Salut les gars, pourriez-vous m’aider à retrouver le gamin de mon match?".
Le message circule aussitôt et, deux jours plus tard, le joueur publie une vidéo de sa rencontre avec le jeune fan. Celui-ci repart avec des cadeaux, dont une nouvelle casquette vissée sur la tête.
Si l’enfant a retrouvé le sourire, la réputation de Piotr Szczerek, elle, est sérieusement écornée. Sur les sites d’avis en ligne, les critiques pleuvent contre son entreprise.
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