Trois personnes ont perdu la vie ce jeudi matin dans une violente collision frontale sur l’autoroute A8, à hauteur de Mandelieu-la-Napoule. Parmi les victimes, deux jeunes infirmières et mères de famille. Alors que l’enquête débute, les premiers éléments relayés par la presse font état de la présence de bouteilles de protoxyde d’azote à bord de l’un des véhicules impliqués.
Un constat alarmant pour Alexandra Borchio Fontimp, sénatrice (LR) des Alpes-Maritimes, qui a réagi dans un communiqué en appelant à des mesures immédiates contre l’usage détourné de ce gaz, également appelé "gaz hilarant".
Encadrer plus strictement la vente de ce gaz
"Ce nouveau drame, qui a coûté la vie à au moins trois personnes et fait un blessé grave, doit nous alerter collectivement", a déclaré l’élue, en référence à d’autres faits récents impliquant cette substance, notamment la mort du pompier niçois Jérémie Boulon.
Indétectable lors des contrôles routiers classiques et encore en vente libre, le protoxyde d’azote est régulièrement détourné de son usage médical ou alimentaire pour ses effets euphorisants. Un phénomène en forte hausse chez les jeunes, que dénonce avec insistance la sénatrice: "Il est nécessaire de faire évoluer la législation", plaide-t-elle.
Co-auteure d’une proposition de loi sur la prévention des violences routières, Alexandra Borchio Fontimp milite pour que la conduite sous l’emprise de protoxyde d’azote soit sanctionnée, "même en l’absence d’accident". Elle souhaite également encadrer plus strictement la vente de ce gaz.
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