Marion Maréchal-Le Pen en tête
41,2 % des voix pour Marion Maréchal-Le Pen. A l'issue du premier tour de l'élection régionale de Provence-Alpes-Côte d'Azur, les estimations accordant la victoire à la liste FN se confirment. Ses adversaires de droite comme de gauche entendent se maintenir au second tour.
La petite fille de Jean-Marie Le Pen devrait finir la soirée très loin devant ses concurrents. Christian Estrosi (LR) devrait réunir 26 % des voix. Christophe Castaner (PS), 15,8 %. Et Sophie Camard (FG, PCF), 7,1 %.
Un quart d'heure après les premières estimations, Marion Maréchal Le Pen a jubilé sur Twitter.
Quelques minutes plus tard, la députée du Vaucluse s'est montrée très optimisite pour le second tour : "Même si l'un des candidats se retire, je suis convaincue que nous gagnerons en cas de duel contre Christian Estrosi ou Christophe Castaner."
Christian Estrosi appelle à faire bloc autour de sa candidature
"Le score de Marion Maréchal-Le Pen fait peser pour notre région une des plus grandes menaces de notre histoire politique, a estimé de son côté Christian Estrosi. Le sort de notre région est entre nos mains, elle ne doit pas être le laboratoire du sectarisme et de l'extrémisme". Manière de justifier l'appel que le député-maire LR de Nice a lancé aux citoyens opposés au FN à faire bloc autour de sa candidature : "En nous plaçant en seconde position, les électeurs de Provence-Alpes-Côte-d'Azur ont fait de notre liste la seule alternative à l'extrême-droite."
"L'heure est grave" pour Castaner
Christophe Castaner partage l'inquiétude de Christian Estrosi : "Evidemment, l'heure est grave. Le FN est aux portes du conseil régional. J'appelle les électeurs au sursaut, au réveil." Mais le député-maire PS de Forcalquier (Alpes-de-Haute-Provence) a exclu de se retirer au nom d'un front républicain, au motif que "les scores de l'ensemble des forces de gauche sont supérieurs à ceux des Républicains".
"Pour nous, il fait nuit ce soir et il fait nuit dans les urnes", s'est émue Sophie Camard qui a aussitôt annoncé qu'elle allait "discuter avec Christophe Castaner de la stratégie à mener pour le second tour mais il n'est pas question de capituler pour ne pas tuer la démocratie. La bataille et le débat politiques ne sont pas terminés"
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