Paris-2024: Le Cannois Pacôme Bricout éliminé en séries du 800m nage libre

Pacôme Bricout n'avait rien à perdre, ce lundi matin à la Paris La Défense Arena de Nanterre. Le Cannois de 19 ans, lancé dans les séries du 800 m nage libre, affichait le 18e temps des engagés et savait qu'il lui serait délicat d'accéder à la finale, programmée ce mardi à 21h02.

Christopher Roux Publié le 29/07/2024 à 12:41, mis à jour le 29/07/2024 à 12:41
Pacôme Bricout a réalisé le 23e temps des séries, ce lundi matin sur 800 m nage libre. Photo Sébastien Botella

Plongé dans une ambiance fabuleuse, comme il en existe sur tous les sites de compétitions depuis le début des Jeux Olympiques, il a réalisé le 23e temps des séries qui envoyaient seulement les huit meilleurs chronos en finale.

Il débarquait aux Jeux pour apprendre et il fait peu de doutes qu'il va rentrer avec des leçons et des enseignements dans ses valises. Pacôme Bricout n'a pas réussi de miracle, ce lundi à la Paris La Défense Arena, dans les séries du 800 m nage libre. Le natif de Cannes, qui s'entraîne à Martigues avec Philippe Lucas depuis trois ans, est encore un jeune nageur sur la scène internationale.

Pour lui, rejoindre la finale relevait d'un petit exploit qui ne s'est pas produit. 4e de la deuxième des quatre séries remportée par le Montpelliérain David Aubry (en 7'44''59, 8e temps et qualification en finale), l'Azuréen de 19 ans a signé le 23e temps global (7'57''32), alors que seuls les huit premiers chronos rejoignaient la finale.

Le champion de France de la spécialité voulait battre les 7'55''20 qu'il avait réalisées en séries aux Mondiaux de Fukuoka l'année passée. Il espérait nager en 7'52''. Parti trop vite en raison de son excitation et boosté par l'ambiance, il a raté le coche. Il n'aurait pas craché sur un nouveau record, pour effacer celui qu'il avait obtenu en juin aux championnats de France à Chartres (7'48''63), mais il s'était fixé un objectif davantage en adéquation avec une course en séries.

"J'ai vraiment vécu un truc incroyable, franchement, a livré le Cannois en zone mixte. Le bruit qu'on entend derrière le plot, l'énergie que cela nous donne, il faut vraiment réussir à la canaliser. Il faut savoir l'utiliser au bon moment et je pense que je suis parti avec trop d'énergie. Ce n'est pas ce qu'il fallait faire mais je l'ai fait... Je l'ai payé direct. Ce truc s'apprend avec le temps et l'âge. Ce n'était que ma deuxième compétition internationale."

Passé 4e en 27''04 aux 50 m, il a ensuite cadencé son effort entre 29''32 et 30''46 sur ses autres longueurs.

"Niveau temps, ce n'est pas ce que j'espérais, pestait le nageur licencié à Vanves. C'est compliqué. Je pense que j'ai deux-trois choses à changer à l'entraînement. Physiquement je suis bien, mentalement ça va, j'arrive à bien finir mais je ne parviens pas à accélérer le rythme. Aux 300 mètres, je suis déjà à une seconde. Devant, ça nage très vite, on le voit, et si je veux le faire aussi il va falloir que je tienne cette allure à l'entraînement. C'est quelque chose qu'il faudra que je travaille. On fait beaucoup de caisse mais moins d'allure (avec Philippe Lucas). L'année a quand même été difficile, je ne me suis pas beaucoup entraîné à cause de ma mononucléose (il a été touché en fin d'année dernière, NDLR), je me suis peut-être entraîné cinq mois sur dix pendant l'année. Je le paie peut-être là."

Il a désormais prévu de se consoler en assistant à quelques matchs de sports collectifs et notamment de basket. Bricout ira aussi voir un peu de beach-volley sous la Tour Eiffel.

Dans la série 1, le Monégasque Théo Druenne a touché le mur après 8'25''01 (31e et dernier chrono des séries). Il ne s'est pas qualifié pour la finale.

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