L'OGC Nice fera-t-il appel des sanctions? Réponse normalement ce vendredi

Les dirigeants niçois n’ont pas souhaité réagir, jeudi, après les sanctions prononcées jeudi contre l'OGC Nice, à la suite des incidents qui ont émaillé Nice - Marseille. Ils le feront aujourd’hui.

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Christopher Roux Publié le 10/09/2021 à 07:17, mis à jour le 10/09/2021 à 07:17
Après les échauffourées du 22 août, le Gym devra rejouer contre l’OM à huis clos et sur terrain neutre. Il s’est vu retirer deux points dont un avec sursis et a également écopé de trois matchs à huis clos. Photo Sébastien Botella

Ce n’est que jeudi matin que la délégation niçoise est rentrée de Paris, au lendemain des sanctions prises contre son club par la commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP), suite aux incidents survenus le 22 août lors de Nice - Marseille. Mercredi soir, l’instance a sévèrement puni le Gym. Elle lui a retiré deux points au classement dont un avec sursis et a donné à rejouer, à huis clos et sur terrain neutre, la rencontre arrêtée à la 75e minute alors que les Niçois menaient (1-0). Elle a également prononcé trois matchs à huis clos à l’Allianz Riviera. Une sanction qui est venue s’ajouter à celle du préfet, qui avait annoncé fin août la fermeture de la Populaire Sud pour quatre matchs (lire ci-contre). ​

​Rivère et Fournier parleront ce vendredi

Quand l’OM s’est offusqué publiquement et à plusieurs reprises, hier par les voix de Jacques Cardoze et Pablo Longoria, son directeur de la communication et son président, les dirigeants niçois ont déserté la scène médiatique. Ils n’ont pas publié le moindre communiqué. Pour voir Jean-Pierre Rivère et Julien Fournier s’exprimer publiquement, il faudra attendre aujourd’hui et la mi-journée, en amont de la présentation d’Andy Delort, la dernière recrue du mercato achetée à Montpellier fin août.

Cette stratégie interroge mais le club considère que c’est le meilleur moment pour voir son président et son directeur du football répondre aux questions. Et notamment à la principale : le Gym fera-t-il appel devant la commission de discipline de la Fédération française de football, dont les sanctions sont réputées pour être plus sévères que celles de la Ligue ? Les derniers échos n’allaient pas forcément dans ce sens hier soir, mais les discussions ont été nourries dans les bureaux toute la journée.​

​Un choix cornélien

Ces derniers jours, Julien Fournier avait confié que le volet sportif ne faisait "aucun doute". A ses yeux, le Gym devait se voir attribuer les trois points, puisque, s’appuyant sur les différents rapports et les acteurs de la soirée (Ligue, arbitre, préfet), le stade "était sécurisé". Nice avait le match en main au moment de l’interruption de la rencontre et ce sont les Marseillais, jugeant que leur sécurité n’était plus assurée, qui avaient choisi de ne pas reprendre le jeu. Mais la commission a vu les choses autrement.

En l’état, si le Gym accepte les sanctions et bat l’OM lors du match à rejouer, il n’aura perdu qu’un point. En passant devant la commission d’appel de la FFF, il prendrait le risque d’en perdre davantage. C’est là que demeurent l’enjeu et le nœud du problème. Les dirigeants azuréens ont un choix cornélien à faire.

A eux de prendre la bonne décision. Auteurs d’une belle entame sur le pré, avec un nul, deux succès et aucun but encaissé, les Rouge et Noir n’avaient pas besoin de ça.

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