Incidents Nice-OM: pourquoi les Niçois ne feront pas appel des sanctions? Jean-Pierre Rivère s'exprime

L'OGC Nice s'est exprimé pour la première fois, ce vendredi en conférence de presse, sur les sanctions prononcées mercredi à son encontre par la commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP), après les incidents qui ont émaillé Nice - Marseille le 22 août dernier. Jean-Pierre Rivère et Julien Fournier, président et directeur du football du club azuréen, disent accepter les sanctions même s'ils les trouvent "sévères".

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Christopher Roux Publié le 10/09/2021 à 14:45, mis à jour le 10/09/2021 à 15:20
Le match avait dégénéré le 22 août dernier à la 75e minute. Photo Sébastien Botella

Mercredi soir, la commission de discipline avait retiré deux points au Gym dont un avec sursis. Elle avait également annoncé que la rencontre devrait être rejouée à huis clos et sur terrain neutre. Enfin, elle avait sanctionné les Aiglons de trois matchs à huis clos.

Muets jusque-là, Jean-Pierre Rivère et Julien Fournier, président et directeur du football du club azuréen, ont pris la parole en amont de la présentation d'Andy Delort, la dernière recrue du mercato.

"Il était clair dans notre esprit de ne pas faire appel, a confié "JPR" en préambule. La commission a fait son travail en profondeur. Elle a analysé toutes les choses et a pris des décisions en dehors de cette énorme pression médiatique autour de ces événements. On souhaite tirer un trait sur ce qui s'est passé sans l'oublier."

Avant d'ajouter: "On ne trouve jamais juste des sanctions qui peuvent avoir d’énormes conséquences sportives et financières en fin de championnat. Mais on va assumer parce qu’on a quand même une grande part de responsabilité."

Julien Fournier, lui, a été offensif concernant les sanctions sportives. "C’est un gros coup sur la tête, n'a pas caché le directeur du football. On va chercher ce point dans la poche des joueurs. Il a été acquis par l’équipe. Peut-être que cette sanction est à la hauteur des événements, mais elle est aussi extrêmement lourde et sévère. J’ai une pensée pour les joueurs parce que j’ai toujours du mal avec les sanctions collectives qui les touchent."

Galtier: "C'est dur pour mes joueurs"

Christophe Galtier, comme ses dirigeants, pensait à ses hommes. "C'est dur pour eux", a soufflé le coach. Mais sa fonction l'oblige à regarder vers l'avant et à se tourner vers le déplacement à Nantes, ce dimanche (17h). "Il faut s'y plier et l'accepter. On ne peut pas s'apitoyer sur notre sort. On doit continuer de s'appuyer sur ce que l'on fait depuis le début de saison et ne pas subir. C'est ce que j'ai dit au groupe dès mon retour de Paris."

Les dirigeants niçois ont donc décidé de ne pas formuler de recours devant la commission d'appel de la Fédération française de football. Cette dernière est jugée plus sévère que la commission de discipline de la Ligue, mais ce n'est pas ce point qui a été retenu selon Julien Fournier.

"La question ne s’est pas posée comme ça, a estimé le bras droit du président. D’un point de vue éthique, avec nos propriétaires (Ineos, NDLR), on a jugé que faire appel n'était pas le bon signal à envoyer."

Rivère est également revenu sur l'absence de communication jeudi, alors que l'OM multipliait les déclarations.

"Je ne souhaitais pas communiquer, a-t-il rétorqué. Et ce n'est pas du tout lié aux critiques que j'ai subies à la suite de mes propos tenus après le match (certains observateurs ne l'avaient pas trouvé assez véhément avec ses propres supporters, NDLR). On n’était pas dans l'urgence et je n'y voyais pas d'intérêt. Il n’y avait pas de débat entre nous. Le coach, Julien et nos propriétaires étaient d'accord. Il était hors de question de faire appel. On s'était dit que ce serait le cas quelle que soit la sanction. On a tellement parlé de cet événement que c’est très très lourd à porter. Je vous l'assure en tant que dirigeant. L'OM avait parlé ? Mais qu'il le fasse. On n’a plus envie d'évoquer le sujet. Le jour où l’on arrivera à évacuer ces images de nos têtes, cela sera une bonne chose."

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