"Il devrait avoir honte:" le directeur de la communication de l'OM tacle Christian Estrosi

Jacques Cardoze, le directeur de la communication de l'OM, s'est dit "outré" par les propos du maire de Nice qui a dénoncé "l'hystérie" du président marseillais Pablo Longoria, lors des incidents survenus à l'Allianz Riviera dimanche.

La rédaction Publié le 25/08/2021 à 06:22, mis à jour le 25/08/2021 à 06:43
La tribune officielle pendant le derby OGC Nice-OM Photo Sébastien Botella

Le derby houleux entre l'OGC Nice et l'OM n'est pas terminé. La bagarre se poursuit par médias interposés depuis lundi alors que les deux clubs sont convoqués ce mercredi par la LFP. 

Jacques Cardoze, le directeur de la communication de l'OM, s'est dit "outré" par les propos du maire de Nice qui a dénoncé "l'hystérie" du président marseillais Pablo Longoria, lors des incidents survenus à l'Allianz Riviera dimanche.

"M. Estrosi devrait avoir honte du dispositif mis en place dimanche soir, pas à la hauteur de l'enjeu. Le fait qu'il ne mesure pas la dangerosité et le risque d'un match comme celui-là, cela me paraît plus grave que les péripéties de cours d'école de la tribune présidentielle. Les Niçois éludent le principal problème, qui est que leur stade n'était pas à la hauteur. Quand je vois M. Rivère dire qu'avec les filets, Nice aura un stade sécurisé, cela veut bien dire qu'il ne l'était pas, et qu'il y a eu une faille gigantesque dimanche soir. Je trouve honteux et irrespectueux que l'on fasse porter la responsabilité à M. Longoria. Les propos de M. Estrosi sont inadmissibles, scandaleux et mensongers."

Lundi dans Nice-Matin, Christian Estrosi, avait dénoncé une "attitude inqualifiable" du président de l'OM, Pablo Longoria dans la tribune officielle. 

"Des invectives à l'égard de l'arbitre, de nos joueurs, des invectives que nous pouvions prendre pour nous-mêmes, des hurlements permanents ; une attitude agressive, violente, détestable... Le président de l'OM s'est comporté comme personne n'a le droit de le faire dans une tribune présidentielle, a estimé Estrosi. Il avait même des gestes et des mots extrêmement violents et d'une vulgarité inqualifiable. Y compris à l'égard de l'épouse du président Rivère. Avant de provoquer, en bas, disons-le, un début de bagarre."

Une version contestée par Jacques Cardoze. 

On ne peut pas se laisser salir comme cela

"Dès le début du match, on a vu les projectiles sur le terrain, on l'a fait remarquer. À chaque projectile, nous n'avons pas cessé, effectivement, de nous lever et de protester contre ces jets d'objets. Les Niçois nous disaient "tais-toi", "assieds-toi", pendant toute la première période. Dans les minutes qui précèdent la 75e, les Niçois prennent plusieurs cartons jaunes (Dolberg, Kluivert, Bard, plus l'entraîneur Christophe Galtier), et à chaque fois M. Rivère apostrophe le délégué pour lui dire que cela suffit, les cartons contre son équipe. Alors que pas une seule fois il n'a appelé son responsable de la sécurité."

"Et à la 75e minute, c'est Mme Rivère qui vient nous dire: "Arrêtez, ce n'est rien ces projectiles". Elle agrippe le bras de Pablo Longoria qui, dans un geste ferme, la pointe du doigt et lui demande de ne pas le toucher. Là, José Cobos est intervenu. Il n'y a eu aucun geste ou parole déplacés de la part de Pablo Longoria, on ne peut pas le laisser se faire salir comme cela."

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