Fillette percutée à Vallauris: ils ont rencontré des problèmes ou ont été témoins d'un accident, des riverains de l'avenue Tapis Vert racontent

Après le drame qui s’est déroulé jeudi soir, avenue du Tapis Vert à Vallauris, les riverains oscillent entre colère et tristesse. Ils pointent du doigt une ville à la circulation particulièrement dangereuse.

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Alice Patalacci Publié le 31/08/2024 à 09:52, mis à jour le 02/09/2024 à 08:25
Habitant du quartier, Jamel relate deux événements qui auraient pu se terminer en accident, avenue du Tapis Vert. Photo Patrice Lapoirie

Autour de l’avenue du Tapis Vert, l’émotion est palpable après le drame de jeudi soir. Chaque habitant y va de son anecdote. Tous ont été témoins ou connaissent quelqu’un qui a eu un accident - plus ou moins grave - en traversant cette route.

"C’est mon passage quotidien. Année après année, la situation empire. Un jour, alors que je rentrais chez moi, un automobiliste s’est arrêté et m’a hurlé dessus en me demandant pourquoi je lui coupais la route. Une autre fois, je rentrais du collège avec ma fille, un motard est passé en refusant de nous céder le passage. Il a même accéléré", soupire Jamel.

Tous les jours, Maya vient travailler au 22 de l’avenue du Tapis Vert. Mère de famille, elle avoue avoir une boule au ventre quand ses enfants vont à l’école. Photo Patrice Lapoirie.

Maya, elle, travaille au numéro 22 de l’avenue. Elle la traverse également tous les jours. Mère de deux enfants de quatre et sept ans, elle ne peut que s’associer à la peine de la famille de la fillette. "Cet accident m’a arraché le cœur. On aurait pu faire quelque chose pour l’éviter ", se désole-t-elle.

Quand ses enfants partent à l’école, elle avoue avoir une boule au ventre. "Je leur dis de se tenir la main parce que la circulation est dangereuse à Vallauris", indique-t-elle.

"Quand on traverse, personne ne nous voit"

Maya est aussi très en colère. "Cette situation n’est pas juste. Une personne qui vit ici m’a dit que c’est le cinquième accident grave à sa connaissance. Ce n’est pas normal", s’exclame-t-elle. L’an dernier, la Vallaurienne a été témoin d’un accident. "J’ai ramassé un petit garçon, qui est parti à l’hôpital. Il en est heureusement sorti sans blessure. Mais ça ne change rien au fait que, ici, quand on traverse, personne ne nous voit", résume-t-elle.

Comme tous les riverains, elle s’étonne de l’absence de dos-d’âne et qu’aucun panneau n’indique les passages piétons, peu visibles. "On vit dans une ville, on travaille, on paie des taxes, des charges foncières… on veut juste vivre normalement, l’esprit tranquille. ou quelqu’un d’autre, il faut faire quelque chose", insiste Maya. Avant qu’un autre drame suive.

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