"Elle ne reviendra pas parmi nous": des messages de condoléances sur les réseaux sociaux adressés à la fillette percutée à Vallauris

Après le drame, la colère puis l’émotion. Grâce aux réseaux sociaux, la petite Vallaurienne victime d'un grave accident jeudi soir, avenue du Tapis Vert à Vallauris, a un nom. Elle s'appelle Kamilya, selon le message posté sur Facebook par une personne identifiée comme étant son papa, par nos confrères de BFM-TV.

Depuis vendredi, il assurait que la petite fille "ne reviendra pas parmi nous (...) le sang n’arrive plus au cerveau depuis un bon moment. La vie n’est pas juste. Rien d’autre à dire". Depuis, des messages de soutien, de condoléances et des photos de la petite fille affluent sur le groupe Facebook "Entraide et solidarité à Vallauris/Golfe-Juan".

Une cagnotte a également été mise en ligne, en soutien à la famille de Kamilya. En quelques heures, plus de 120 participants ont rassemblé presque 3.000 euros.

Son pronostic vital engagé

Pour l'instant, aucune confirmation officielle du décès de Kamilya ne nous est parvenue. Jeudi soir vers 19 heures, la petite fille était inconsciente à l’arrivée des pompiers. Ils ont alors tenté de la réanimer pendant une trentaine de minutes avant de la transporter - médicalisée et sous escorte policière - à l’hôpital Lenval de Nice.

Son pronostic vital était très engagé. Rapidement, les médecins avaient décidé de la placer en coma artificiel, afin de préserver ses organes.

Vendredi soir, Kevin Luciano, le maire Les Républicains de Vallauris a aussi posté un message de soutien sur Facebook. "La Ville retient son souffle et prie pour des nouvelles rassurantes de la petite Kamilya. Nous sommes tous sous le choc des événements si injustes qui ont frappé cette famille et notre Commune toute entière. Comme je l’ai indiqué au papa, tous les Vallauriens et les Golfe-Juanais sont à leurs côtés dans cette terrible épreuve. Même si les mots s’avèrent de peu de poids face à l’inacceptable, nous tenons à dire à cette famille que nos plus fraternelles pensées les entourent en ces heures difficiles et que chacun de ses membres peut naturellement compter sur notre affection indéfectible", écrit-il.

Le motard toujours en garde à vue

Le motard de 19 ans, jusqu’alors inconnu des services de police, entame sa deuxième journée de garde à vue au commissariat d’Antibes. Il était titulaire du permis de conduire adéquat et propriétaire d’un véhicule assuré. Les tests d’alcoolémie et de stupéfiants réalisés sur lui étaient revenus négatifs.

L’enquête de police se poursuit mais le jeune homme devrait rapidement être présenté au Parquet.

Un axe accidentogène ?

Sur place, les riverains et les commerçants ne comptent plus les accidents - plus ou moins graves - auxquels ils ont assisté. Pourtant, le conseil départemental indique que cette section n’est pas identifiée comme accidentogène par ses services.

"Même s’il s’agit d’une route départementale, cette portion située en agglomération relève exclusivement des pouvoirs de police et des projets d’aménagement potentiels du maire. Le service des routes du Département se tient prêt à conseiller et à travailler en étroite collaboration avec la municipalité pour améliorer la sécurité des riverains", souligne Marc Javal, le directeur général Adjoint pour les services techniques du Département des Alpes-Maritimes.

Au milieu des discours, les habitants continuent de penser aux accidents dont ils ont été témoins ou, leurs proches, victimes.