Tout est possible au sein de l’espace Colibri, dont l’acronyme signifie Collaborer librement et brillamment. Aux manettes: deux anciens assistants d’éducation du campus Vert d’Azur d’Antibes: Olivier Vollaro et Élodie Ollivier. Le premier est un ancien graphiste qui, par envie de liberté et de grand air, s’est inscrit dans une formation pour adultes au sein de l’établissement scolaire. La seconde était déjà assistante d’éducation dans un collège de Grasse. Au bout de six ans, elle n’a contractuellement pas eu d’autre choix que de changer d’employeur. C’est comme cela que tous deux ont postulé comme assistants d’éducation au campus Vert d’Azur, avant de soumettre un projet de fablab.
Pour les élèves et les enseignants
Tout commence par la publication de projets d’établissement. Parmi eux: l’espace Colibri, qui doit allier accompagnement et créativité. "Avec nos deux parcours, très complémentaires, on s’est dit qu’on pouvait faire plus. On a imaginé un fablab, où les élèves pourront fabriquer des objets, et grâce auquel nous pourrions aider les enseignants dans leurs projets", indique Olivier Vollaro. Grâce au lien qu’ils avaient déjà tissé avec les apprentis du campus Vert d’Azur, ils ont élargi les missions de l’espace Colibri au soutien éducatif, social, administratif, à la préparation aux examens, à la gestion des conflits… bref, une véritable cellule d’apprentissage et d’écoute.
"La modélisation se joue au centimètre près"
Mais ce qui fait vraiment leur originalité, c’est leur machine. Une graveuse découpeuse laser avec laquelle lycéens et apprentis ont déjà créé des jeux de société, des trophées, des décorations… que ce soit pour un projet scolaire ou personnel. "Ils apprennent en s’amusant, car la machine demande des calculs. La modélisation se joue au centimètre près", assure Olivier Vollaro.
Avant de présenter leur projet, ils avaient d’ailleurs sondé les élèves. Les nombreux retours étant positifs, ils se sont lancés. "Pour un projet de reconnaissance des végétaux, nous allons prendre en photo tous ceux du campus, rédiger des fiches de reconnaissance avec les apprentis, et générer un QR code, que l’on déposera près des plantes", détaille Élodie Ollivier.
Bientôt une imprimante 3D?
"Comme tout le monde parle beaucoup de l’intelligence artificielle mais que ça reste flou pour la plupart des élèves, nous avons aussi monté un atelier dans ce sens. Nous avons généré des images sur ChatGPT dans le cadre de projets scolaires, afin qu’ils comprennent que c’est un outil qu’on peut utiliser mais intelligemment", ajoute Olivier Vollaro.
Maintenant que l’espace Colibri est bien connu des élèves et des enseignants, tous deux rêvent de le développer. Pourquoi pas en se procurant une imprimante 3D?
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