"Nous avons reçu plein de coups de fil pour nous demander si un hommage allait être rendu, beaucoup de messages. C’est pour cela que nous avons pris l’initiative", assure Philippe Vardon, à côté du kiosque à musique du jardin Albert 1er à Nice au sein duquel un portrait de Charlie Kirk a été posé. "Il a été victime d’un terrible assassinat politique et cette initiative est pour contraster avec toute la haine déversée par la gauche et le regain des menaces", enchaîne l’élu municipal d’extrême droite, alors que des militants allument des bougies au pied du visage de l’icône nationaliste américaine, assassinée par balle, en direct le 10 septembre, sur un campus universitaire de l’Utah, aux États-Unis.
L’influenceur de 31 ans était connu pour ses propos extrêmes et controversés. Charlie Kirk avait participé aux deux campagnes de Donald Trump. Adepte des idées traditionnelles Maga, "make america great again", il était un chrétien revendiqué.
"Il y a des points de convergence"
"Je suis d’accord avec ses propos, en partie, parce que nous sommes à des milliers de kilomètres, c’est une tout autre culture. Mais oui, il y a des points de convergence", admet Philippe Vardon, désormais étiqueté Identité Libertés, le parti de Marion Maréchal. Mais ce n’est pas le sujet pour lui. "Le sujet, c’est que l’on a tué quelqu’un pour ses propos, ses opinions", lance l’ancien élu RN, passé également chez Reconquête!. "Je l’ai vu plusieurs fois en débat, il y avait une forme de respect et même de bienveillance. Celui que l’on a tué, c’est un débatteur", conclut le conseiller municipal d’opposition.
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