Il suffit d’en tourner quelques pages pour en sentir le souffle: Nouvelle Ère ne se feuillette pas, il se respire. Plus qu’un magazine, Nouvelle Ère est un manifeste pour un art de vivre ancré sur la Côte d’Azur, entre culture, patrimoine, création contemporaine et innovation. Un espace à part, où les générations se croisent, portées par une même envie: celle de découvrir, de ralentir et de savourer.
De la liberté à l’élégance
“Le plaisir d’être libre, la liberté de se faire plaisir.” L’éditorial du directeur des rédactions du Groupe Nice-Matin, Denis Carreaux, donne le ton: il y est question de respiration, de territoire, de fidélité à une ligne éditoriale exigeante qui a su séduire au-delà de sa cible d’origine, les 60 ans et plus. Ce que Nouvelle Ère propose aujourd’hui? Une parenthèse, un luxe de temps et de beauté, où le fond ne sacrifie rien à la forme, et où la Côte d’Azur se dévoile dans toutes ses dimensions: naturelle, artistique, humaine, futuriste.
Dès la couverture, l’attention portée à l’image, aux détails typographiques et à la hiérarchie visuelle affirme une ambition esthétique forte. Nouvelle Ère cultive un goût prononcé pour les belles choses, qu’elles soient issues de l’héritage ou de l’avant-garde. C’est ce même goût qui guide la rédaction dans sa sélection de sujets, en tissant des passerelles entre le local et l’universel.
Dans ce huitième numéro printanier, on traverse les paysages parfumés de Grasse, berceau du savoir-faire olfactif, avant de plonger dans l’intimité créative de Jacques Cavallier-Belletrud, maître parfumeur chez Louis Vuitton. On s’émerveille de la réinvention des Cafés Maurice, entreprise familiale varoise née il y a 150 ans, et de la modernité sereine du Château Revelette. L’art est omniprésent, des sculptures de la Fondation Maeght à Saint-Paul-de-Vence jusqu’au diptyque Marilyn de Warhol exposé à Hyères.
Des récits qui ont du souffle
Ce qui frappe, c’est la richesse des récits. Chaque article est ciselé comme une pièce de collection, raconté avec style mais sans emphase. Le magazine prend le temps de l’entretien fleuve, de la narration longue, du reportage contextuel. Il met en lumière des figures inspirantes, locales ou internationales, comme le chorégraphe Pontus Lidberg, nouvelle tête du Ballet de l’Opéra de Nice, ou encore les créateurs et créatrices d’ici qui réinventent le style azuréen à coup de soie recyclée, de marbre détourné, ou de mode éthique.
Un pied dans le futur
L’une des forces de Nouvelle Ère, c’est aussi de ne pas s’arrêter à la carte postale. Le magazine regarde vers l’avenir, vers les transitions écologiques, scientifiques et culturelles en cours. En témoignent des sujets comme celui sur Mareterra, l’extension durable de Monaco sur la mer, ou encore sur Algenscribe, une biotech niçoise au service des thérapies géniques. Le tout avec un souci constant de vulgarisation élégante.
Au fil des numéros, Nouvelle Ère a su fédérer un lectorat fidèle, curieux, mobile, exigeant. Un lectorat qui veut comprendre son territoire, redécouvrir ses racines et y déceler les germes de demain. Le magazine est pensé comme un carnet de bord saisonnier pour les amoureux de la Côte d’Azur, mais aussi comme un miroir de tendances, un révélateur d’initiatives, une vitrine du beau sous toutes ses formes.
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