Après une demi-heure décontractée en compagnie des influenceurs Idreau et LucasParleF1, le public avait rendez-vous avec Landos Norris and co. Mais, sans surprise, ce sont les pilotes Ferrari qui ont remporté haut la main l’applaudimètre. Ou plutôt le « criomètre ».
Prévus en fond de grille autour de midi, Lewis Hamilton et Charles Leclerc ont déchaîné les foules dès leurs premiers pas sur scène. Provoquant une agitation de casquettes, drapeaux et tout autre accessoire rouge à l’effigie de Ferrari. "Bonjour !", lance un Hamilton à la foule, souriant, pendant que Leclerc tente de se faire entendre parmi les cris. "Tout va bien, je suis très motivé pour ce week-end."
Charles Leclerc est-il un panda ?
Comme il est de coutume, quelques écoliers de la Principauté ont posé une poignée de questions aux pilotes. Interrogé sur ce dont il était le plus fier dans sa carrière en F1, hormis les trophées, le Britannique s’est attardé sur son œuvre en dehors des circuits. "Probablement la fondation que j’ai créée en Grande-Bretagne. Elle vient en aide aux jeunes enfants qui me ressemblent et qui viennent de milieu défavorisés. L’objectif est de les aider dans leur éducation, à suivre des cours en science, technologie, ingénierie et mathématiques, pour ensuite devenir ingénieur." Sans transition, l’ancien pilote Mercedes a taquiné son coéquipier qui, à son goût, passe un certain temps au lit. "Ce gars dort tellement !" "Je dors comme un bébé, environ 10 heures chaque nuit", rétorque le Monégasque, fier de lui. "Il dort presque comme un panda", conclut Lewis Hamilton, bien décidé à titiller son binôme.
Quelques secondes plus tard, une élève a tendu une perche à Charles Leclerc, le questionnant sur le moment le plus iconique du Grand Prix de Monaco. "Je ne sais pas si c’est le plus iconique pour l’évènement mais ça l’est pour moi. Gagner ici l’an dernier était un moment vraiment fort parce que c’était un rêve depuis tout petit. J’ai grandi avec le bruit des voitures le jeudi quand j’étais à l’école. Aujourd’hui je réalise mon rêve d’être pilote donc remporter le GP ici c’était vraiment spécial. "
L’idole de Gabriel Bortoleto
Parce que Leclerc et Hamilton n’étaient pas les seuls à se prêter au jeu des questions/réponses, d’autres pilotes avant eux se sont livrés au micro de Gemma Scott. Comme Nico Hülkenberg et Gabriel Bortoleto. Ce dernier a été questionné sur son idole en F1. à la surprise générale, le Brésilien a choisi... Ayrton Senna, sous les cris de la place d’Armes. "C’est le roi des rues de Monaco. Et même du Brésil. Si je pouvais lui demander quelque chose ? J’aimerais savoir comment il est devenu si fort, mentalement, techniquement. Il avait une manière si particulière de piloter. "
Le rituel d’avant-course de Lawson
Les pilotes de Racing Bull ont pris la suite sur la scène de la Fan zone. Copieusement applaudi avec Isack Hadjar, Liam Lawson a dû dévoiler sa technique de concentration avant d’entrer dans sa monoplace. "J’essaie de ne pas avoir de rituel pour ne pas devenir superstitieux. J’écoute beaucoup de musique parce que les environs, notamment les paddocks, sont assez bondées. C’est très important pour moi d’avoir une dizaine de minutes où je peux déconnecter. Une fois dans la voiture j’ai les oreillettes et je m’entends respirer. C’est un moment assez paisible qui aide également à la concentration. "
Norris pas fan de Charles Leclerc ?
Les McLaren ont succédé aux Racing Bull, Lando Norris avec un peu de retard sur son coéquipier Oscar Piastri. Le Britannique n’a eu d’autre option que de choisir son pilote préféré à avoir s’être imposé à Monaco. « Je ne sais même plus qui a gagné ici, plaisante Norris. Charles ? Non, pas lui. Moi ce dimanche, reprend le pilote McLaren après une fan dans le public. Très bonne réponse. Je n’ai pas de pilote préféré. Ils sont tous très bons. Si on gagne ici c’est qu’on est excellent donc je les choisirais tous. »
Sainz, super-héros ?
Tout juste arrivé sur scène, Carlos Sainz a été impressionné par le monde rassemblé place d’Armes. "C’est fou. Hier soir j’étais ici en train de manger une glace", plaisante le résident monégasque. Une fois remis de ses émotions, l’Espagnol a tranché sur une idée reçue du circuit de Monaco. "Est-ce que vous recevez vraiment un flash de lumière dans les yeux en sortant du tunnel Louis-II ?", lance un écolier de la Principauté au pilote Williams. "C’est une légende, on l’a amplifié", glisse Alexander Albon. "En fait, les caméras mettent un peu de temps avant de s’adapter à la lumière, reprend Sainz. L’œil humain, et particulièrement l’œil du pilote, s’adapte très vite parce que nous sommes des super-héros. "
Les souvenirs d’enfance de Stroll
Fernando Alonso et Lance Stroll ont rapidement rejoint Carlos Sainz et Alexander Albon sur scène, augmentant la densité du talent en F1 au m2. Fidèle à sa décontraction, l’ancien champion du monde espagnol a expliqué d’où venait sa motivation à bientôt 44 ans. "J’adore ce que je fais. J’adore courir. Chaque week-end, nous avons l’opportunité de piloter dans différents circuits dans le monde entier. Tout cela fait que c’est vraiment facile de garder la motivation."
Lance Stroll s’est lui replongé dans le passé pour évoquer ses souvenirs de Monaco en tant que fan, avant de devenir pilote. "Probablement quand je regardais ce gars [il pointe du doigt Alonso à côté de lui] remporter la course. J’étais un petit garçon à l’époque. C’est un circuit vraiment particulier avec une superbe énergie et un public toujours en forme. C’est une course historique, on passe à des centimètres des rails, c’est vraiment impressionnant. "
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