La série "César Wagner" de retour avec deux épisodes inédits autour du duo Olivia Côte et Gil Alma
Olivia Côte retrouve son personnage de légiste dans « César Wagner » qui, depuis son lancement en 2020, continue, chaque année en janvier, de rassembler les amateurs autour de Gil Alma en flic hypocondriaque sur France 2.
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Mathieu FaurePublié le 03/01/2025 à 12:00, mis à jour le 03/01/2025 à 12:00
Amaury de Crayencour, Olivia Côte et Gil Alma.(PPhoto Guillaume Girardot - Incognita - France Télévisions
Début janvier, on mange des galettes, on se souhaite la bonne année 152 fois par jour, on prend des bonnes résolutions mais, surtout, on s’installe devant les épisodes inédits de "César Wagner", la série de France 2 incarnée par Gil Alma, capitaine de police anxieux et hypocondriaque, qui se retrouve muté à Strasbourg, sa ville natale, dont la maire n’est autre que sa propre mère.
Lancée en 2020, la série revient chaque année, début janvier, avec deux épisodes inédits pour le plus grand plaisir des fans (5,1 millions de téléspectateurs en janvier 2024). Pour ce grand retour, César Wagner et son équipe, au sein de laquelle on retrouve toujours avec autant de plaisir Olivia Côte dans le rôle de la légiste Élise Beaumon, vont prendre leurs quartiers dans les vignes alsaciennes puisqu’un crime a été commis dans l’enceinte du château du Haut-Koenigsbourg où une grande fête des vins locaux a lieu chaque année.
Gil Alma et Olivia Côté seront entourés de leurs fidèles: Coralie Russier, Étienne Diallo, Nadia Roz, Amaury de Crayencour, Joséphine de Meaux mais aussi d’invités prestigieux comme Bruno Solo et Ginnie Watson. Une bonne excuse pour taper un brin de causette avec Olivia Côte qui est, dans la vie, comme son personnage dans la série: atypique, sincère et franche.
La série est attendue chaque année par le public, comment le vivez-vous?
Cela fait plus de 5 ans que je suis dans cette aventure, plus ça avance, plus j’éprouve du plaisir à retrouver Élise Beaumon. C’est la seule série avec une récurrence dans mon parcours, je n’avais jamais connu ça à part mes années de cabaret où l’on se retrouvait pour prendre la route. C’est très agréable comme sensation.
Avec le temps, comment vous sentez-vous dans la peau d’Élise, cette légiste atypique?
Je ne me lasse jamais de mes retrouvailles avec elle. C’est une femme brillante, intelligente, qui est un fantasme parfait entre l’équilibre professionnel et les plaisirs de la vie. C’est quelqu’un qui n’est pas atteint par les turpitudes de la vie, ni de son métier. J’avais parlé à de nombreux légistes pour préparer le rôle et certains avouaient avoir un côté autiste car préférer fréquenter les morts aux vivants c’est particulier.
Comment l’avez-vous créé ce personnage?
Je voulais représenter une féminité un poil surannée, une femme pas si moderne au fond, qui veut pousser les traits à fond. Cela me faisait marrer cette féminité à la Audrey Hepburn. Je me reconnais un peu dans sa vision de la vie, dans le sens où il faut profiter de tout, de chaque moment, de la chair, des plaisirs quotidiens. Je ne suis pas brillante comme elle mais j’aime sa liberté et je ne me lasse pas du tout de son personnage. Elle passe sa vie avec les morts, elle côtoie la bassesse humaine car chaque cadavre est le résultat d’une fin violente ou préméditée et, pourtant, elle ne tombe jamais dans une forme de noirceur. Elle fait des claquettes et danse la bossa nova sur un terrain miné, c’est ça, sa vie. Et c’est plaisant à jouer.
Et votre duo avec Gil Alma fonctionne, le connaissiez-vous avant la série?
On ne se connaissait pas et on a appris à s’aimer. Ce métier, c’est exécuter des pas de danse avec quelqu’un que l’on ne connaît pas et que l’on peut ne pas aimer.
Au début, j’avais une forme de snobisme envers Gil car il avait fait des choses populaires comme ‘‘Nos chers voisins’’, et je le prenais de haut. Bêtement. Et puis j’ai arrêté d’avoir cette vision de mon métier, j’ai appris à m’ouvrir et à apprécier. Et j’aime notre duo à l’écran. Mon personnage est sensé alors que celui de Gil est fou. Il campe un hypocondriaque, qui est une maladie terrible même si on le traite avec humour. Et j’ai aimé l’absence d’ambiguïté entre nos deux personnages. On ne voulait pas qu’ils jouent au chat et à la souris alors qu’Élise est une croqueuse d’hommes. Élise se fout de l’engagement, du couple. On voulait surtout construire une histoire d’amitié entre les deux, c’est rare et intéressant à jouer.
Qu’entendez-vous par snobisme?
Je jugeais des propositions, j’avais du mal avec le côté ‘‘populaire’’ de certains projets alors que ce n’est pas un gros mot, en fait. J’avais du mal avec certaines choses que j’estimais trop faciles, pas assez exigeantes à mon goût. Mais c’est oublier l’étendue de l’offre, de tout ce que l’on peut proposer aux autres. Et puis il faut s’ouvrir aussi, arrêter de juger. C’est ce que j’ai fait.
"César Wagner", ce vendredi à 21h10, sur France 2.
Un millésime 2025 très attendu
2025 démarre comme sur des chapeaux de roue pour Olivia Côte puisque l’actrice sera à l’affiche de « Rivages », la prochaine série de France 2 qui débute ce lundi, dans le rôle d’une « éco-militante » dans cette création de David Hourrègue (« Germinal ») avec un casting ambitieux : Fleur Geffrier, Thierry Godard, Guillaume Labbé, Jean-Marc Barr. Mais ce n’est pas tout puisqu’on devrait également voir la comédienne dans « Bistromania », une série de France.tv avec Jean-Hugues Anglade et Nicolas Briançon ainsi qu’au générique de la saison deux de la série d’Ovidie, « Des gens bien ordinaires », pour Canal + mais aussi au cinéma, le 29 janvier, dans « Un monde violent ». Et Olivia Côte tourne actuellement une série de quatre épisodes pour France 2 où elle campera une gendarme en charge d’une enquête autour d’une disparue à Saint-Jacques-de-Compostelle où elle donnera la réplique à Nicole Calfan, Samir Boitard et Carole Bianic.
À noter qu’un dernier projet devrait sortir en salles en 2025, « Les chèvres aussi s’évanouissent », un film de et avec Marie Rémond où Olivia Côte partage l’affiche avec José Garcia et Gustave Kerven. Autrement dit, en 2025, Oliva Côte n’a pas le temps.
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