Avec "Dans de beaux draps", la Varoise Stéphanie Pillonca signe une petite pépite d’humour

La nouvelle comédie familiale de France 2, portée par le pétillant duo composé de Gil Alma et Éléonore Bernheim, est réalisée par la Varoise Stéphanie Pillonca qui s’essaie à un genre nouveau. Avec réussite.

Mathieu Faure Publié le 10/09/2025 à 15:00, mis à jour le 10/09/2025 à 15:00
interview
Camille Genau, Gil Alma, Elliot Goldberg et Éléonore Bernheim. Photo Jean-Philippe BALTEL - France Télévisions - Redstone

Caustique, décalée, piquante, la nouvelle série réalisée par la Varoise Stéphanie Pillonca, Dans de beaux draps, qui arrive ce mercredi sur France 2 est une petite pépite d’humour. Gil Alma et Éléonore Bernheim campent un couple du Nord qui vit dans un quartier plutôt chic. Ils mènent un train de vie aisé, sont parents de deux enfants et leur fille est vouée à se marier avec l’un des plus beaux partis du coin.

Sur le point d’être introduit dans la bourgeoisie locale, tout s’effondre quand Béatrice (Éléonore Bernheim) découvre que son mari Rémi (Gil Alma) a perdu son emploi depuis plusieurs mois et a siphonné toute l’épargne familiale pour entretenir l’illusion.

Dès lors, une seule solution s’offre à eux: mentir et, surtout, tenter des petits larcins et autres cambriolages pour enrayer ce déclassement social soudain et brutal pour maintenir l’illusion d’une famille aisée et fortunée. Pour sauver les apparences et entretenir leurs mensonges, ils vont tout faire, tout tenter, tout risquer, sans se poser de limites...

Quiproquos, mensonges, rencontres improbables, la série familiale est drôle et le duo Alma-Bernheim fonctionne parfaitement. Une création qui peut aussi s’appuyer sur un casting élargi de qualité avec Charlie Bruneau, Arié Elmaleh, Amaury de Crayencour, Nicolas Briançon et même Ariane Massenet.

Une belle rentrée que l’on doit notamment à la réalisatrice varoise, native de La Farlède, Stéphanie Pillonca. Très pointue sur le documentaire mais également sur les sujets inclusifs (Apprendre à t’aimer autour de la trisomie 21, Handigang sur le handicap, Le Souffle du dragon sur le cancer du sein, etc.), elle s’est essayée depuis au polar (Disparition inquiétante et Enquête parallèle) avant de proposer, pour la première fois, une comédie familiale.

On vous découvre à la réalisation d’une comédie familiale, ce qui est plutôt nouveau pour vous, pourquoi ce choix?

Le défi, le challenge, l’envie de me renouveler aussi. Et puis une fois que j’avais la certitude que l’on me fasse confiance, j’ai pu me lancer à fond, notamment dans une direction d’acteurs plus personnelle. Ce n’est pas rien comme projet, c’est un rythme effréné, et j’avais envie de le faire seule.

C’est votre premier projet de 6 épisodes de 52 minutes, en quoi est-ce différent?

C’est 63 jours de tournage, c’est très lourd, cela demande beaucoup de travail en amont, de préparation. C’est quasiment un an de votre vie un tel projet.

Quelles étaient vos références avant de vous lancer dans l’aventure?

Les comédies italiennes, les films de Ben Stiller, j’avais envie de joie, de complicité.

La série s’articule autour du duo Gil Alma-Éléonore Bernheim, comment l’avez-vous construit?

La chaîne m’avait fortement suggéré ce duo (rires) mais j’ai pu construire ensuite le casting, avec des gens que je connaissais, autour d’eux. Gil et Éléonore ont tout de suite été parfaits, ils ont créé une ambiance naturelle, familiale, chacun a amené sa personnalité, sa nature, il fallait que le plateau reste enfantin et c’était parfait.

C’est votre première dans le registre de la comédie, comment avez-vous appréhendé cet univers?

Le montage avait un rôle prépondérant dans le rythme comique, et l’immédiateté sur le tournage. Tout le monde doit être au diapason sur une comédie, c’est fondamental. Je pars du principe que le plateau doit être une fête, c’est une chance de faire ce métier alors si en plus on fait des projets comme ça, profitons-en.

Vous avez pris part à tous les moments de production de la série, qu’est-ce que cela vous apporte?

Le choix de la musique, le montage, tout a son charme et me confère une vraie responsabilité. C’est un réel engagement et cela me permet d’être cœur à cœur avec mon monteur après avoir passé des mois sur un plateau très fourni. Je suis très exigeante sur la postproduction, j’ai un regard très dur sur mon travail mais quand il faut rendre le projet, je le fais. Cela reste mon bébé malgré tout, je suis enchantée du résultat final et je me projette vite dans la suite.

Et la suite, justement, c’est quoi?

Je débute le tournage de mon long-métrage le 22 septembre, sur un tout autre: l’histoire d’une fille qui a perdu son père et qui doit vider sa maison avec les souvenirs qu’elle contient, c’est plus d’émotions comme thématique.

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