"Je ne connaissais pas… mais pourquoi pas ?": quand la CFDT part à la rencontre des saisonniers de Saint-Laurent-du-Var à Villeneuve-Loubet

De Saint-Laurent-du-Var à Villeneuve-Loubet, la CFDT est allée à la rencontre des saisonniers. Une opération de terrain pour leur rappeler qu’ils ont des droits, des recours, et désormais une application pour les accompagner tout au long de la saison.

Sylvain Mustapic Publié le 10/07/2025 à 16:10, mis à jour le 10/07/2025 à 16:30
Avec le guide d'informations papier et l’appli "Ma Saison", les saisonniers peuvent suivre leurs heures et mieux connaître leurs droits. Sylvain Mustapic

Lever de rideau sur les quais de Saint-Laurent-du-Var. Il est à peine 9h, ce matin, et les restaurants n’ont pas encore dressé leurs tables que la CFDT déploie déjà ses flyers, livrets d’information et sourires bienveillants. Objectif de cette tournée : aller à la rencontre des saisonniers, leur rappeler qu’ils ont des droits, et surtout, qu’ils ne sont pas seuls.

« Le but, c’est d’aller à leur rencontre sur leur lieu de travail, avant le service quand il s’agit de restaurants par exemple, pour ne pas les gêner, et les informer sur les outils pour mieux comprendre leurs contrats, leurs horaires, leurs droits », explique Flore Mollet, secrétaire générale CFDT des Alpes-Maritimes. Dans le kit distribué : un fascicule bourré d’infos pratiques, des contacts utiles, mais aussi une application, baptisée "Ma Saison", pour comptabiliser ses heures ou suivre ses droits à la fin de son contrat. « L’application peut aussi servir de base si jamais il y a un litige avec l’employeur. On peut intervenir en médiateurs », poursuit-elle.

Le logement, problématique centrale

Le parcours du jour, lancé à Saint-Laurent-du-Var, a conduit l’équipe jusqu’à Marina Baie des Anges, en passant par Cagnes-sur-mer. « On est généralement bien accueillis, même si les échanges sont parfois courts », confie Sandrine Zammit, représentante PACA pour les TPE et saisonniers. « Ce qui revient souvent, ce sont les galères de logement. Dans les Hautes-Alpes, un saisonnier nous a même dit dormir dans son camion ».

Une vingtaine d’années que ce tour de France des saisonniers existe. Et s’il y a encore du pain sur la planche, les mentalités évoluent. « Certains restaurateurs nous disent qu’ils embauchent plus tôt, dès mai, pour fidéliser et former. Il y a un vrai enjeu de stabilité », observe Sandrine Zammit. Roland, lui, est saisonnier au Paradis Marin, sur le port de Saint-Laurent-du-Var. Curieux, il repart avec le livret en main : « Je ne serais pas venu de moi-même, je ne connaissais pas… mais pourquoi pas ? Je vais voir, je vais tester l’appli ». Mission accomplie.

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