Découvrez nos coups de cœur de la saison 2025-2026 du Palais des Festivals de Cannes

De la danse, de l’humour, des concerts, du théâtre. De grands noms et d’autres, moins connus du grand public fondent la programmation 2025-2026 du Palais des Festivals, à Cannes, dont on vous livre nos 5 coups de cœur. Liste non exhaustive bien entendu.

Rendez-vous sur le site du palais des festivals pour découvrir l’ensemble de la programmation: palaisdesfestivals.com

Vincent Dedienne "Un lendemain soir de gala"

Sur le programme, à côté du nom de Vincent Dedienne, on ne lit pas humour, ni théâtre, mais bien concert. On ne va pas vous cacher qu’on a été franchement interloqué.

Cet artiste multicasquettes, passé par la case chroniqueur dans l’émission de Yann Barthès Quotidien, sera au Théâtre de la Licorne, à Cannes, le 16 novembre prochain avec Un lendemain soir de gala.

Pendant qu’il jouait son deuxième one man show, Un soir de gala – pour lequel il a reçu le Molière de l’humour en 2022 - Vincent Dedienne a demandé à ses amis chanteurs de choisir un sketch ou un moment du spectacle et d’en faire une chanson, comme pour créer une version musicale de chacun de ses personnages, allant du jeune au vieux, du gentil au cinglé, de l’optimiste au foutu, du héros à l’ordure.

Parmi les copains chanteurs qui ont accepté le défi, on retrouve Alex Beaupain, Vincent Delerm, Albin de la Simone ou encore une certaine… Jeanne Cherhal, elle aussi au programme de la nouvelle saison du Palais des Festivals de Cannes.

En osant ce passage au chant, Vincent Dedienne offre une seconde vie à ses personnages tout en prouvant qu’humour et musique font bon ménage.

Le 16 novembre à 19h. Tarifs: de 30 à 40 euros.

Panayotis Pascot "Entre les deux"

Certains le connaissent grâce à son premier one man show, Presque. D’autres ont lu son autobiographie, sortie en 2023 et intitulée La prochaine fois que tu mordras la poussière, récemment adaptée au théâtre sous le même nom et dont l’interprète principal, Vassili Schneider, est nommé ce lundi soir aux Molières dans la catégorie révélation masculine. Enfin, les plus téméraires l’ont découvert en 2015, alors âgé de 17 ans, comme chroniqueur (lui aussi) de Quotidien.

Cette fois-ci, c’est avec Entre les deux, son dernier spectacle, que Panayotis Pascot sera à Cannes le 21 mars 2026, au Grand Auditorium Louis Lumière du Palais des Festivals. Dans son deuxième one-man (noté 4T sur Télérama), l’artiste décrit les tourments de la vie d’adulte et cette période délicate d’entre-deux: plus vraiment un enfant, mais pas encore un parent. Il livre un spectacle profondément humain, oscillant entre humour et émotion, en abordant avec franchise sa dépression et sa quête de sens.

Entre autodérision et vulnérabilité, il explore les contradictions de l’existence avec une justesse rare, le tout sans renoncer à son style espiègle. Sur scène, il captive par sa sincérité et son audace. Un spectacle qui marque, autant par ses éclats de rire que par sa fragilité assumée.

Le 21 mars à 20h30. Tarifs: de 28 à 45 euros.

Jeanne Cherhal en concert

Elle est l’une des voix la plus sensible de la chanson française, en plus d’être une artiste aux multiples talents.

Connue pour son style musical à la fois poétique et engagé, Jeanne Cherhal va faire vibrer la scène du Théâtre Palais Stéphanie, à l’hôtel JW Marriott, à Cannes, le 14 mars 2026, avec son univers singulier, entre mélodies envoûtantes et textes finement ciselés.
Après avoir tourné pendant deux ans avec son concert Cinéma, dans lequel elle rendait hommage aux plus belles chansons du 7e art, Jeanne Cherhal a composé les musiques du film d’Eric Khoo, Yōkai, le monde des esprits, avec Catherine Deneuve et sorti en février 2024.

Pour son septième opus, celle qui a commencé en faisant la première partie de Georges Moustaki part en tournée. Son dernier album, sobrement intitulé Jeanne, autoproduit et arrangé par Benjamin Biolay, est dans les bacs depuis le 4 avril dernier.
On y retrouve des titres comme Jean ou encore Le cri des loups. Pour les amateurs de chanson française intelligente et sincère, ce concert s’annonce comme un moment musical à savourer.

Le 14 mars à 20h30. Tarifs: de 21 à 36 euros.

Théâtre: Léna Bréban met en scène Torreton

On accorde une confiance aveugle à Léna Bréban, nommée cette année au Molière du metteur en scène d’un spectacle de théâtre privé pour Peau d’homme.

Donc quand on apprend qu’elle adapte et met en scène La Folle journée ou Le Mariage de Figaro de Beaumarchais, on ne peut qu’être impatient de découvrir cette nouvelle création. Cerise sur le gâteau, la pièce est coproduite, entre autres, par le Théâtre National de Nice et la scène nationale Châteauvallon-Liberté!

Avec Philippe Torreton en tête d’affiche, aux côtés d’Anne Benoît, Marie Vialle ou encore Antoine Prud’homme de La Boussinière, la pièce sera à voir au Théâtre Debussy de Cannes, le 25 janvier prochain. Après sa mise en scène de Comme il vous plaira, de William Shakespeare, en 2022 - et les quatre Molières remportés la même année - Léna Bréban confirme son talent de mise en lumière des enjeux contemporains des textes classiques.

Sans mettre de côté le côté comique, Léna Bréban souligne le potentiel critique de cette pièce, tissé en filigrane par Beaumarchais lui-même. Une production qu’on a hâte de découvrir.

Le 25 janvier à 18h. Tarifs: de 24 à 40 euros.

La danse avec le Lines Ballet d’Alonzo King

On ne présente plus Alonzo King, ce chorégraphe visionnaire et maître contemporain du ballet néoclassique, dont les œuvres sont au répertoire de nombreuses compagnies un peu partout dans le monde. Avec sa compagnie, le Lines Ballet, il sera le 8 février sur la scène du Théâtre Debussy pour deux de ses pièces: The Collective Agreement et Ode to Alice Coltrane.

Dans la première œuvre, les danseurs explorent les notions de connexion humaine et d’harmonie collective, le tout sur une musique de Jason Moran et sous les lumières de Jim Campbell.

Avec Ode to Alice Coltrane, le chorégraphe rend un hommage vibrant à la légendaire pianiste et harpiste de jazz, un artiste qui a fasciné et inspiré Alonzo King depuis son plus jeune âge.

En véritable architecte du mouvement, le chorégraphe continue de repousser les limites de la danse contemporaine, offrant au public une expérience à la fois viscérale et métaphysique.

Le 8 février à 18h. Tarifs: de 24 à 40 euros.