Céline Dion, PNL, un James Bond avec Roger Moore, Zazie dans le métro… la tour Eiffel a souvent été le théâtre de scènes cultes, que ce soit pour la dernière cérémonie d’ouverture des JO de Paris 2024 ou pour un film mythique.
Achevée en 1889 pour l’Exposition universelle de Paris, célébrant le centenaire de la Révolution française, cette prouesse architecturale de Gustave Eiffel, Maurice Koechlin et Émile Nouguier, est le monument le plus visité au monde. Il semblait logique que France 3 s’y aventure un samedi soir dans le cadre de ses polars.
C’est sous la houlette de Julien Seri (Yamakasi, Kali, Le Saut du diable 2: le Sentier des loups, Brigade anonyme) que la chaîne propose Le Crime de la tour Eiffel qui, comme le suggère son intitulé, va placer le récit au centre de la dame de fer.
Le soir du 14 juillet, le cadavre d’un jeune youtubeur spécialisé dans l’Histoire est retrouvé mort au premier étage de la tour Eiffel… Comment le tueur a-t-il pu agir, sans être vu, en plein feu d’artifice alors que les regards de la France entière étaient braqués sur la tour Eiffel?
La capitaine Laura Giordano, incarnée par Flore Bonaventura (Commissaire Magellan) encore marquée par la mort de son ancien partenaire, veut à tout prix mener l’enquête en solitaire mais elle est contrainte de faire équipe avec un nouveau venu à Paris, Mathieu Bellanger (Benoît Michel, vu dans Astrid et Raphaëlle et Clem).
Dans les coulisses de l’édifice, l’instable duo va, peu à peu, lever le voile sur l’histoire insoupçonnée de la tour Eiffel pendant la seconde guerre mondiale.
"On a découvert des endroits inédits au public"
"C’est un grand privilège de tourner sur la tour Eiffel, confesse Flore Bonaventura. On a découvert des endroits inédits au public, comme les souterrains, les tunnels. J’ai beaucoup aimé le scénario, plutôt bien ficelé, avec les souvenirs de la seconde guerre mondiale et quand on vous propose d’avoir la tour Eiffel pour vous, pour tourner, c’est un écrin incroyable".
La jeune actrice, que l’on verra prochainement à l’antenne pour la prochaine quotidienne de TF1 et Netflix tournée à La Ciotat, Tout pour la lumière, a puisé dans ses propres souvenirs pour nourrir son personnage.
"Je fais des choix pour sortir de ma zone de confort"
"Laura a vécu un deuil compliqué, je sais ce que cela fait de perdre un proche, je connais le manque, la souffrance. J’ai intégré cette phase d’après deuil, quand on ne sait pas très bien si on est vivant ou mort. L’arrivée de mon nouveau binôme, incarné par Benoît Michel, va la réveiller, quelque part. On s’est très vite bien entendu en dehors des scènes et c’est assez drôle car lors de nos premières scènes communes à l’écran, je devais être très froide avec lui".
Autre particularité du tournage, le style Julien Seri, réalisateur habitué au rythme et à l’action. "Cela m’a un peu déstabilisée au début, rembobine Flore Bonaventura. Il met beaucoup d’énergie, il veut de l’action, que ça aille vite. Je me suis mise au diapason car il faut vite répondre présent. Je n’avais encore jamais fait de scènes de combat, d’action, je me suis entraînée avec des cascadeurs, des techniciens, il fallait que je sois crédible quand je me déplaçais en tant que flic. Il ne faut pas faire les choses à moitié, être authentique".
La scène finale laisse penser que la production ne serait pas contre l’idée de pérenniser ce duo autour d’une collection. "Au départ, ce n’était pas prévu puis, au fur et à mesure du tournage, est venue l’idée d’une possible suite, lance Flore Bonaventura. Notre duo fonctionne et on peut se dire qu’il y a encore pas mal de choses à faire autour d’eux, mais c’est le public qui aura le dernier mot".
En attendant une éventuelle suite et avant l’arrivée, avant l’été, de la quotidienne dans laquelle l’actrice joue, un autre projet lui tient à cœur, la série Rien ne t’efface avec Gwendoline Hamon, Bruno Debrandt et Fauve Hautot qui devrait bientôt être diffusée sur France Télévisions. "Je fais souvent des choix pour sortir de ma zone de confort, conclut l’actrice. S’impliquer dans une émission sur la danse et le chant, par exemple, c’est prendre des risques. Surtout sur une quotidienne où le rythme est dense, avec des longues journées de tournage et beaucoup de scènes à jouer. Mais j’avais envie, à ce moment de ma carrière, de me lancer dans un tel projet."
"Meurtre au sein de la tour Eiffel", ce samedi à 21h05, sur France 3.
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