Ne manquez pas le "concert de l’année" avec Martha Argerich ce dimanche à Monaco

La pianiste jouera dimanche, accompagnée de l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo, le concerto de Beethoven avec lequel elle a commencé sa carrière d’enfant prodige il y a 75 ans.

André PEYREGNE Publié le 08/03/2024 à 13:00, mis à jour le 08/03/2024 à 13:56
Martha Argerich a donné ses premiers concerts à âge de 8 ans. Photo DR

Martha Argerich est certainement la pianiste la plus célèbre de notre époque. Elle est une légende vivante.

Depuis plus de soixante-dix ans, cette virtuose native d’Argentine, qui donna ses premiers concerts à l’âge de 8 ans, bouleverse les publics dans les plus grandes salles de concert du monde. Grâce à son jeu fulgurant, sa musicalité hors norme, elle a connu tous les honneurs, a reçu tous les prix du disque, est une vedette des petits et grands écrans, une star des réseaux sociaux.

Une fidèle de Monaco

Le monde se l’arrache. Avec l’âge, bien sûr, elle réduit le nombre de ses concerts. Mais elle est toujours restée fidèle à Monaco.

On l’y a entendue ces dernières années dans les concertos de Ravel et de Chopin. Mais jamais dans le 1er concerto de Beethoven.

C’est ce concerto qu’elle interprétera dimanche en l’auditorium Rainier-III. Cette œuvre est marquante dans sa vie. C’est en effet ce concerto qu’elle joua lors de son premier concert d’enfant prodige avec orchestre, à l’âge de 8 ans, à Buenos Aires.

Avec le légendaire Charles Dutoit

Elle sera accompagnée par l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo sous la direction d’un chef que l’on peut lui aussi qualifier de « légendaire », Charles Dutoit.

À 87 ans, il est sans doute le doyen des grands chefs du monde. Son autorité est intacte. Sa présence continue à électriser les musiciens. Sa complicité avec Martha Argerich est totale. Il a été marié avec elle de 1969 à 1973. Ils ont eu ensemble une fille, Annie, qui est professeure dans plusieurs universités américaines.

Outre le concerto de Beethoven, Charles Dutoit dirigera l’une des œuvres orchestrales les plus difficiles et brillantes du XXe siècle, l’Oiseau de feu de Stravinsky, composée en 1910 pour les Ballets Russes de Monte-Carlo.

En ce dimanche, il n’y aura pas que l’oiseau qui sera de feu : la pianiste et le chef aussi !

Savoir+
Dimanche, Auditorium Rainier III, 18 heures.
Tarifs: de 25 à 60 euros. Tél. 92.00.13.70.
À 17 heures, conférence de présentation des œuvres.

“Rhôooooooooo!”

Vous utilisez un AdBlock?! :)

Vous pouvez le désactiver pour soutenir la rédaction du groupe Nice-Matin qui travaille tous les jours pour vous délivrer une information de qualité et vous raconter l'actualité de la Côte d'Azur

Et nous, on s'engage à réduire les formats publicitaires ressentis comme intrusifs.

Si vous souhaitez conserver votre Adblock vous pouvez regarder une seule publicité vidéo afin de débloquer l'accès au site lors de votre session

Monaco-Matin

Un cookie pour nous soutenir

Nous avons besoin de vos cookies pour vous offrir une expérience de lecture optimale et vous proposer des publicités personnalisées.

Accepter les cookies, c’est permettre grâce aux revenus complémentaires de soutenir le travail de nos 180 journalistes qui veillent au quotidien à vous offrir une information de qualité et diversifiée. Ainsi, vous pourrez accéder librement au site.

Vous pouvez choisir de refuser les cookies en vous connectant ou en vous abonnant.