Le jugement, mis en délibéré à l’issue de plusieurs heures de débat le 12 février dernier au tribunal correctionnel de Nice, a été rendu ce mercredi. Il concerne la nomination controversée de Céline Giudicelli, ex-belle-fille de Jean-Claude Guibal, à la direction de la SPL des ports de Menton en mars 2018. Ce recrutement - survenu sans appel à candidatures - alors qu’elle avait dû quitter son poste de cheffe de cabinet du maire suite à l’application de la loi pour la confiance dans la vie politique, avait suscité interrogation et indignation.
Une dénonciation tardive
Un recrutement qui n’a été signalé que bien des années plus tard par Eric Le Floch, alors Directeur Général des Services (DGS) dans une lettre adressée le 20 janvier 2021 au procureur de la République de Nice, Xavier Bonhomme. Une enquête préliminaire avait été ouverte, mais Jean-Claude Guibal, décédé en octobre 2021, n’a jamais pu être entendu dans le cadre de cette affaire.
Une instruction judiciaire longue de quatre ans s’en est suivi. Bien que Christian Tudès, président de la société publique locale à l’époque des faits, ait revendiqué l’entière responsabilité de la nomination de Céline Giudiccelli, ses déclarations n’ont pas convaincu la justice.
L’ex belle-fille du maire de Menton a été reconnue coupable de recel de prise illégale d’intérêts et condamnée à 18 mois avec sursis, d’une privation de deux ans des droits d’éligibilité et d’une interdiction d’exercer dans la fonction publique de deux ans également.
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