Travail le 1er mai: "pas question" pour la leader de la CGT Sophie Binet

La leader de la CGT, Sophie Binet, s'est dite dimanche opposée au travail le 1er mai, en réaction à une proposition de loi censée permettre aux établissement déjà autorisés à ouvrir le dimanche de pouvoir le faire le 1er-mai, visant notamment les boulangers et fleuristes.

AFP Publié le 27/04/2025 à 14:12, mis à jour le 27/04/2025 à 14:12
La secrétaire générale de la CGT Sophie Binet participe à une manifestation le 4 février 2025 à Paris AFP/Archives / Xavier GALIANA

"Pas question. Il y a 364 autres jours pour ouvrir", a réagi Sophie Binet, interrogée sur LCI. "C'est une conquête sociale et nous sommes là pour la préserver", a insisté la secrétaire générale de la deuxième centrale syndicale.

Une proposition de loi de sénateurs centristes, soutenue par le gouvernement, a été déposée afin que les salariés des établissements et services "dont le fonctionnement ou l'ouverture est rendu nécessaire par les contraintes de la production, de l'activité ou les besoins du public" puissent travailler le 1er mai.

Cette initiative entend répondre à la polémique de ces derniers jours autour des boulangers, dont certains avaient subi l'an passé des contrôles inopinés de l'inspection du Travail en ce traditionnel jour férié.

"Je rappelle que le 1er mai, les patrons peuvent travailler s'ils le souhaitent, mais pour les travailleurs et les travailleuses, c'est férié, c'est chômé, c'est un conquis de la lutte", a souligné Mme Binet.

La représentante syndicale a réfuté l'argument selon lequel les salariés seraient volontaires: "C'était exactement ce qu'on nous disait le dimanche en nous disant, de toute manière, le dimanche est payé double, donc il faut laisser les salariés qui le souhaitent travailler le dimanche".

"Le résultat, c'est qu'on a complètement libéralisé le travail du dimanche (...) et de plus en plus, il y a des majorations de 10% ou pas de majoration du tout et encore moins de volontariat", a-t-elle défendu.

A l'opposé le député RN Julien Odoul a déclaré qu'il fallait "bien évidemment (...) changer la loi parce qu'aujourd'hui on a besoin de libérer le travail (...), d'inciter les gens à travailler".

"Le 1er mai c?est la fête du travail, c'est pas la fête de l'oisiveté, c'est pas la fête de l'assistanat. Nonobstant à la CGT qui veut nous renvoyer au XIX? siècle", a-t-il souligné.

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