Cette fois, il n’a pas attendu 30 ans (comme entre Horizons Lointains et Top Gun: Maverick), pour revenir sur la Croisette, mais seulement trois.
Il faut dire qu’à 62 ans, le temps presse sans doute davantage pour Tom Cruise, même si la super star américaine conserve incroyablement un physique (musclé) de jeune premier.
Tant mieux pour les cascades, que le héros de la saga Mission: Impossible exécute lui-même, depuis une trentaine d’années.
Pour la projection de Top Gun: Maverick en 2022, on l’avait d’ailleurs vu faire une apparition spectaculaire en hélicoptère, tandis que la patrouille de France rendait hommage à ce (réel) pilote d’avion.
Durant l’été dernier à Paris, on l’a encore vu au guidon de sa moto pour arborer le drapeau olympique (et symboliser le passage de témoin entre Paris et Los Angeles).
Que nous réserve l’action man cette fois-ci? Pour ce qui est du grand écran, sur l’immémorial thème musical de Lalo Schifrin (Tin tin... tin tin tin... tin...), nul doute que dans Final Reckoning, huitième et peut-être ultime épisode de la saga Mission: Impossible, l’agent secret Ethan Hunt défiera encore toutes les lois de la gravité et prendra tous les risques pour sauver le monde (et accessoirement sa peau!).
2h45 dans les mirettes
Même si Tom Cruise a depuis longtemps modernisé la saga "MI", transformant les films d’espionnage à l’ancienne en longs-métrages dopés à la vitamine, où les cascades les plus folles prennent le relais des courses effrénées de son acteur vedette, reste que le dernier opus est très attendu.
Il faudra réussir à caser les 2h45 dans une quinzaine qui nous propose 6 à 7 séances de projection par jour mais, observer Tom Cruise sur grand écran s’envoyer en l’air a toujours quelque chose de jouissif.
Ni vraiment un blockbuster – quoique – ni un James Bond non plus – quoique aussi – les récents films Mission: Impossible made in Tom Cruise, surtout sous la houlette du réalisateur Christopher McQuarrie qui a déjà bossé avec Cruise sur Jack Reacher, ont quelque chose de spectaculaire et de frénétique.
C’est presque un péché mignon de savourer ces films, qui ne racontent plus vraiment quelque chose mais dont on apprécie les prouesses visuelles, les cascades réalisées autant que faire se peut sans ajout numérique et une forme d’envolée physique de son héros qui, à 62 ans, estime qu’il n’est pas encore temps de raccrocher les crampons.
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