Virginie Simon, infirmière puéricultrice à l'Archet 2, est une fidèle du covoiturage. Âgée de 23 ans, la jeune fille, originaire de Bourgogne, utilise régulièrement le site Blablacar pour rendre visite à sa famille qui habite le petit village d'Avallon.
« J'ai opté pour le covoiturage depuis mes études, réalisées du côté de Bordeaux. C'est un ami, qui habite, lui, Limoges, qui m'a incité à m'y intéresser. Car il savait que je faisais beaucoup de route ».
Depuis, la jeune fille ne jure que par la conduite collaborative. « Je fais quatre à cinq aller et retour par an entre Nice et la Bourgogne. Là-bas la voiture est indispensable. C'est un petit village assez mal desservi par les transports ».
Quand elle prend la route, Virginie est « toujours au volant. Sauf de temps en temps quand je retourne voir mes amis de Bordeaux. Le covoiturage, ça aide avant tout, selon moi, à passer le temps. Car c'est long 7 heures de route seule. Souvent je dépose du monde à Lyon mais j'en récupère aussi que je dépose plus loin, près de Macon ».
Virginie ne nie pas non plus l'intérêt financier. « En moyenne, le trajet me revient à 120 euros, essence et péage. Soit à peu près 30 euros par personne quand nous partons à quatre. C'est quand même bien moins cher que le train. Et en plus on rencontre plein de personnes différentes?. »
Parmi tous ces gens rencontrés, Virginie n'a pas à déplorer de mauvaises pioches sur la centaine de covoitureurs qu'elle a croisés. « Le site est bien fait pour ça. Un système de notation et de commentaires nous permet de trier les passagers. De les refuser le cas échéant. Le site propose aussi de voyager entre filles. Moi, j'accepte tout le monde, du moment que les appréciations sont bonnes ».
C'est ainsi que la jeune infirmière embarque un jour une personne à la retraite en direction de sa Bourgogne natale. « Au fil de la discussion, on s'est trouvé plusieurs connaissances communes, souvenirs communs. Au final, il s'agissait d'une mes institutrices quand j'étais gamine. Le monde est petit… »
Le covoiturage sur courte distance comme le propose la start-up niçoise Wever ? « Je ne suis pas sûre que cela marche. » Mais Virginie ne connaît pas bien le concept de récompenses mis en place par l'équipe de Thomas Côte. « Je sais que le CHU a pris les devants en incitant les employés à venir à plusieurs. ça fonctionne. moi, avec mes horaires de nuit, c'est beaucoup plus dur ».
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