Avec la fermeture annoncée des guichets en gares de La Trinité-Victor, Sospel et Tende, la réduction de la vitesse maximale à 40 km/h, la mise en place de seulement deux Vintimille-Cunéo par jour, les trop fréquents retards et suppressions de trains, la ligne souffre d'un déficit d'attrait pour l'usager.
La journée commémorative et festive de dimanche présente également un aspect revendicatif. Des collectifs tels que « Cunéo-Nizza Unisce », « le comité de défense de la ligne Nice-Cunéo-Vintimille », l'association REN, les « Amis du rail », représentent un courant d'opposition aux décisions administratives. L'occasion pour eux en ce jour de faire entendre leurs voix.
Le maire, André Ipert, a souligné l'importance d'une ligne essentielle pour la région, pour le bassin de vie de Breil et le bassin d'emplois de Monaco. Laurence Boetti-Forestier a déploré l'oubli des pouvoirs public de la vocation internationale de la ligne en insistant sur le fait que son histoire n'avait pas été un long fleuve tranquille. Valérie Tomasini a quelque peu regretté que la revendication prenne une tournure festive en relevant le fait que la ligne était passée de 16 à 4 rotations et que, par conséquent, la menace sur sa survie était toujours présente. Le maire de Tende, quant à lui, a insisté sur la nécessité d'inscrire cette ligne au patrimoine mondial. Alors que déjà, se préparent pour l'année prochaine au sein des municipalités et des associations de la vallée, de grandioses festivités pour commémorer le 40e anniversaire de la réouverture de la ligne, le 6 octobre 1979, celle-ci reste plus que jamais sous très haute tension.
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