Le « CRIC », pas celui utiliser pour changer une roue, mais le « Circuit Routier d'instruction des Commissaires » a mobilisé hier quelque 200 bénévoles et salariés de l'Automobile Club de Monaco - dont 150 commissaires. Un exercice au cours duquel quinze voitures ont pris le départ de l'espace Fontvieille aux alentours de 10 heures, véritable répétition générale avant la 87e édition du Rallye Automobile Monte-Carlo du 22 au 27 janvier prochains. Comme le stage des commissaires pour les Grands Prix de Formule 1, les équipes de l'Automobile Club de Monaco (ACM) sont habituées à ces rendez-vous qui existent depuis 1980.
Des commissaires en… gilets jaunes
« Tout est fait de façon identique à la réalité », explique Alain Pallanca, directeur de course. Le but est de pointer du doigt les points négatifs. Les pilotes qui participent à l'exercice ont des scénarii et doivent simuler des problèmes. Il y a toujours des petits détails qui ne vont pas. Par exemple, tous les commissaires sont en gilets jaunes. Quelle réaction cela peut provoquer en cette période ? C'est un aléa… »
De retour, en fin de matinée, du premier parcours qu'il a fait dans la voiture « 0 », Christian Tornatore, commissaire général de l'ACM, est satisfait : « Le bilan est positif. Nous sommes reliés par radio et nous entendons tout. Les scénarii sont mis à l'épreuve et doivent répondre à toute anomalie ».
Dans cet univers de la vitesse et des conditions extrêmes, la formation, la coordination et la logistique sont autant d'éléments indispensables pour assurer la sécurité. Et pour les commissaires de l'ACM, tous bénévoles, la remise à niveau est impérative. D'autant que les outils et les procédures changent régulièrement, comme le chronométrage et le tracking des voitures (c'est-à-dire le suivi d'une voiture sur les écrans de contrôle) qui utilisent de nouveau systèmes. Rien de bien révolutionnaire. Mais le jour J, pas question d'être dans l'embarras par un manque d'informations qui peut très vite devenir grave.
« C'est comme un petit rallye pour la journée », souligne Jacques Rossi, directeur de course adjoint. Et après l'exercice, il s'est agi de débriefer. Avec un premier mot d'ordre : « la sécurité », rappelle Tony Rivello, secrétaire du commissariat général.
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