Un don pour de nouvelles et belles aventures. Toujours plus de découvertes au programme des enfants suivis au service de psychopathologie du centre hospitalier de la Fontonne. C'est désormais dans un minibus flambant neuf d'une capacité de neuf places, offert par l'association monégasque Les Enfants Frankie que les jeunes pourront se rendre à leurs activités organisées par le centre d'activités thérapeutiques à temps partiel (CATTP).
« Au début, on était parti pour que cette association nous fasse une avance de 10 000 euros afin d'acheter le véhicule. Et puis, un jour, Francien Giraudi, la présidente des Enfants de Frankie, nous a appelés pour nous annoncer que sa structure avait décidé de prendre à son compte la totalité de la somme pour acquérir le minibus, soit 30 000 euros », se rappelle Sylviane Guerreiro, cadre de santé au sein du service hospitalier.
Des précédents
Dans ce genre d'opération, l'association monégasque n'en est pas à son… don d'essai. Il y a un peu plus d'un an, une aide financière a permis la couverture complète des frais nécessaires à la création d'un jardin au cœur du centre. « Cet espace vert donne aux enfants la possibilité d'accroître leurs sens et de découvrir les fruits et légumes », souligne la cadre de santé. L'association monégasque avait, aussi, offert, l'an dernier, des tablettes numériques et des ordinateurs, le tout pour la somme de 5 000 euros.
Pour réaliser ce nouveau coup de pouce, l'association avait mis en place une opération solidaire et participative. « On voyait la somme des dons augmenter tous les jours via une application de crowdfunding », se réjouit l'équipe du centre antibois.
Fini donc de partager le véhicule de l'hôpital de jour qui n'était pas toujours disponible dès que l'équipe le désirait. Désormais, les enfants du centre atteints d'autisme, d'hyperactivité ou encore de psychoses pourront profiter de leur propre minibus. « Ce transport permettra de diversifier les supports thérapeutiques, dans une dynamique d'extériorisation des activités sociales, dans divers lieux de vie », conclut Sylviane Guerreiro.
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