Le rendez-vous est idéal. Juste après la Sainte-Catherine (date respectée par les jardiniers pour planter en toute quiétude), au soleil sur les contreforts de la Tête de Chien. C’est là que les équipes de la mairie ont participé à la plantation d’une vingtaine d’essences de garrigue.
Une nouvelle étape du programme « Un arbre, une naissance » que la mairie a mis en place depuis 2008 pour planter un arbre pour chaque naissance enregistrée par l’état civil.
Une façon de reboiser les abords de la Principauté, notamment pour cicatriser les plaies de la Tête de Chien à La Turbie. Mais aussi favoriser un environnement plus vert dans le département. Symboliquement, vendredi matin, une vingtaine d’essences de garrigue ont été placées dans la pinède de La Turbie.
Déjà 11 000 arbres plantés
En douze ans, 11 000 arbres ont été replantés grâce à cette action, suivant le programme des Nations Unies pour l’environnement qui a permis la plantation d’un milliard d’arbres depuis une décennie dans le monde.
Pour la mairie de Monaco, la salve 2019 devrait faire monter le score à 12000, pour signifier les 983 naissances de l’année 2018.
« Les premières années nous avons reboisé des sites aux abords de Monaco. Aujourd’hui, avec le concours de la mairie de Monaco nous intervenons en plus haute altitude, dans des forêts de la région ou des espèces n’ont pas supporté la sécheresse » détaille Frédéric Dreyer, responsable de l’unité territoriale de l’Office National des Forêts (ONF), partenaire de la mairie dans ce projet et expert du sujet.
L’an dernier c’est sur le Mont Vial qu’un millier d’arbrisseaux ont été plantés. Cette année, c’est à proximité de Guillaumes, dans la forêt du Val Daluis que les équipes de l’ONF sont entrain de procéder à la mise en terre d’un millier de plants de cèdres de l’Atlas, venus du Maroc.
« Nous sélectionnons depuis plusieurs années des espèces dans le bassin Méditerranéen que nous expérimentons dans les forêts françaises. Et le cèdre de l’Atlas est une essence plus adaptée aux réchauffements climatiques, au sol sec et à la chaleur » continue Frédéric Dreyer.
Ils remplaceront des pins noirs d’Autriche qui ont dépéri lors des différents épisodes de sécheresse ces dernières années.
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