"Nous sommes responsables de notre pays": l'appel de l'archevêque de Monaco lors de son homélie pendant la Fête nationale
Pendant son homélie, l’archevêque de Monaco, Mgr Dominique-Marie David a profité de la Fête nationale et de la présence de la famille princière pour appeler à son tour à l'apaisement dans les querelles du pays.
Article réservé aux abonnés
Cédric VERANYPublié le 20/11/2023 à 10:42, mis à jour le 20/11/2023 à 10:54
Au terme de la messe, l'archevêque de Monaco a raccompagné la famille princière sur le parvis de la cathédrale.Photo Jean-François Ottonello
Le 19 novembre n’était plus tombé un dimanche depuis 2017. Ce jour de la semaine sacré pour la communauté catholique, couplé à la Fête nationale, a permis à l’archevêque de Monaco, Mgr Dominique-Marie David, de partager un message fort à l’occasion du temps religieux ouvrant les célébrations.
Dans son homélie dimanche, l’archevêque a d’abord tenu à remercier "du plus profond du cœur" le souverain. "Puisque nous parlons de responsabilité, nous mesurons à quel point elle est exigée par votre mission à la tête de notre pays. Et nous voulons vous redire notre immense reconnaissance pour votre vie à notre service. Peut-être ne vous l’exprimons pas assez? Peut-être considérons-nous que cela va de soi? Permettez-nous, aujourd’hui, de ne pas nous contenter de vœux de circonstance."
Dans sa prise de parole, le chef du clergé a lancé, surtout, un appel à la responsabilité devant les plus hautes autorités monégasques réunies en la cathédrale. "La première étape de la responsabilité signifie donc reconnaître les dons reçus, savoir les goûter, prendre le temps d’exprimer notre reconnaissance à ceux qui nous les ont transmis", a lancé Dominique-Marie David.
Photo Jean-François Ottonello.
"Sommes-nous conscients du don qui nous est fait, ici en Principauté? Sommes-nous reconnaissants pour l’héritage qui nous a été accordé? En ce jour d’unité nationale, prenons conscience de notre responsabilité, à la fois essentielle et grave: une responsabilité que nous nous devons les uns aux autres, une responsabilité que nous devons à notre pays, une responsabilité que nous devons à la maison commune de l’humanité.
Pour l’être davantage, peut-être nous faudra-t-il progresser en humilité, en simplicité, en détachement… Oui, nous sommes responsables de notre pays, de son présent et de son avenir. Et nous portons cette responsabilité ensemble, dans l’harmonie des institutions, en cultivant tout ce qui favorise une collaboration sincère, constructive et patiente pour le bien de tous.
Oui, nous sommes responsables de notre maison commune. Fiers et heureux de notre identité, nous ne voulons pas et nous ne pouvons pas demeurer autocentrés, autoréférencés. Et avec notre prince souverain, nous voulons rester attentifs à la situation préoccupante de notre monde, dramatiquement marqué par des conflits meurtriers et irresponsables."
commentaires
ads check
“Rhôooooooooo!”
Vous utilisez un AdBlock?! :)
Vous pouvez le désactiver juste pour ce site parce que la pub permet à la presse de vivre.
Et nous, on s'engage à réduire les formats publicitaires ressentis comme intrusifs.
Nous avons besoin de vos cookies pour vous offrir une expérience de lecture optimale et vous proposer des publicités personnalisées.
Accepter les cookies, c’est permettre grâce aux revenus complémentaires de soutenir le travail de nos 180 journalistes qui veillent au quotidien à vous offrir une information de qualité et diversifiée. Ainsi, vous pourrez accéder librement au site.
Vous pouvez choisir de refuser les cookies en vous connectant ou en vous abonnant.
commentaires