Un centenaire dignement célébré pour Paulette Porèche

Son entourage la qualifie de « femme de tête » et malgré l’empreinte des années sur son visage quand on croise son regard alerte, pétillant et pénétrant on y devine une personnalité forte et fière.

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Nicolas Duboscq Publié le 24/02/2020 à 11:34, mis à jour le 24/02/2020 à 11:34
C’est entourée de Yohanna et son mari René avec Roméo et Salomé, de ses assistantes de vie Delphine et Leïla et de la conseillère municipale Nicole Zappia représentant le maire de Menton que Paulette a fêté un siècle de vie tout simplement !
C’est entourée de Yohanna et son mari René avec Roméo et Salomé, de ses assistantes de vie Delphine et Leïla et de la conseillère municipale Nicole Zappia représentant le maire de Menton que Paulette a fêté un siècle de vie tout simplement ! N.D

Son entourage la qualifie de « femme de tête » et malgré l’empreinte des années sur son visage quand on croise son regard alerte, pétillant et pénétrant on y devine une personnalité forte et fière.

Et c’est ainsi que les cent dernières années se sont passées pour Paulette Porèche ! Un siècle de rencontres, de passions, de joies et de peines célébré vendredi dernier dans la vieille ville de Menton.

Cent, voilà donc le nombre de bougies que cette femme, née à Alençon le 21 février 1920, a soufflé lors d’une réunion simple et intimiste organisée par sa petite fille Yohanna et ses deux assistantes de vie.

« Être vrai »

C’est alors âgée de 18 ans que cette future mère de deux filles Jacqueline et Christiane, grand-mère de quatre petits enfants Yohanna, David, Christophe et Sabine et arrière-grand-mère de Roméo, Salomé et Raphaël a rencontré son mari Jean Porèche sur son lieu de travail en 1938.

Ce dernier lui mis la bague au doigt sept ans plus tard en 1945 à Le Vallois pour une aventure fondée sur la confiance, le respect mutuel et « l’indépendance » partagée durant plus de quarante ans. Cette ancienne antiquaire installée à Paris, passionnée de danse et de voyage et ayant un goût prononcé pour le yoga et l’informatique s’est installée définitivement dans la Cité des citrons en 2013.

Une ville qu’elle avait découverte avant son mariage comme elle tient à le préciser mais qu’elle a fréquentée de manière assidue avec sa moitié à partir des années soixante.

Quand on l’interroge sur le secret de sa longévité, elle répond simplement « le vrai, être vrai, être authentique ».

Une belle leçon de combativité et de caractère donnée à la jeune génération par celle qui voyagea encore toute seule il y a cinq et qui continue à faire cuire elle-même son boudin ! Une chose est sûre, c’est la tête légère et le cœur plein d’émotions que cette dernière a entamé cette nouvelle année !

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