Toute une série d’œuvres aux orchestrations hors norme sera programmée en ce début de saison au Philharmonique
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André PEYREGNEPublié le 21/09/2019 à 10:08, mis à jour le 21/09/2019 à 10:08
Kazuki Yamada à la baguette.OPMC
Dimanche commencera, au Grimaldi Forum, la saison du Philharmonique. Sur scène, non seulement le Philharmonique au grand complet mais, en plus, un grand orgue ainsi qu’un piano à queue nécessitant la présence de deux pianistes jouant à quatre mains ! Tout ce déploiement orchestral sera nécessaire pour jouer la monumentale troisième symphonie de Saint-Saëns, accompagnée par force coups de cymbale et de grosse caisse.
Ce concert, donné sous la direction de Kazuki Yamada, ouvrira la saison symphonique. Il aura pour soliste l’ « artiste en résidence » de l’année, la contralto canadienne Marie-Nicole Lemieux, laquelle interprétera les six Sea pictures du compositeur anglais Edward Elgar.
Outre la symphonie de Saint-Saëns, l’automne musical qui s’ouvre présentera toute une série d’œuvres à l’orchestration hors norme.
Le 13 octobre, on sera dans la démesure puisqu’au dessus de l’orchestre sera déployé un écran de cinéma sur lequel sera projeté Fantasia de Walt Disney. Le film sera accompagné en direct par le Philharmonique.
Le 20 octobre, on entendra la fantastique orchestration qu’a faite Maurice Ravel des Tableaux d’une exposition de Moussorgsky : cet orchestre pas comme les autres présente un saxophone et des cloches au milieu des instruments classiques.
Des solistes au milieu d’orchestres géants
Le 3 novembre, on entendra, pour la première fois à Monaco, l’oratorio Elias de Mendelssohn, pour la création duquel, en 1846, à Birmingham, le compositeur avait sollicité le concours de pas moins de… trois cent quatre-vingt-seize exécutants, dont deux cent soixante et onze choristes. Ce sont d’ailleurs les chœurs de Birmingham qui, nonobstant le Brexit, viendront chanter avec le Philharmonique de Monte-Carlo, sous la direction de Kazuki Yamada.
Le 24 novembre, on entendra cette symphonie hors norme de Tchaïkovky, qui est intitulée Manfred. L’œuvre raconte en quatre épisodes la vie du héros imaginée par Lord Byron (1 « Manfred erre dans les Alpes », 2 « La fée des Alpes apparaît au milieu d’un arc-en-ciel et d’une cascade », 3 « Vie simple et pauvre des montagnards », 4 « Les palais souterrains d’Ahriman, orgie infernale, apparition de l’ombre d’Astarté, mort de Manfred »). L’orchestre est, là encore, renforcé par un orgue, sollicite également une grosse caisse, un gong et une cloche.
Le 1er décembre sera donnée la neuvième et ultime symphonie de Bruckner, qui dure une heure, qui est dédiée « Ad majorem Dei gloriam » (« A la gloire de Dieu ») et nécessite huit cors, dont quatre « tubas wagnériens » dans son orchestre (une symphonie « normale » n’a besoin que de la moitiée).
Au milieu de ces orchestres géants, on aura aussi droit à la présence de solistes considérables : le pianiste Nicolas Lugansky le 20 octobre, la violoniste Arabella Steinbacher le 24 novembre, le violoniste Franck-Peter Zimmerman le 1er
décembre, ainsi que le pianiste Ivo Pogorelitch le 8 décembre pour un récital sans orchestre.
Orchestres et solistes géants ! De quoi ouvrir grand nos oreilles…
Coltman, Yan Cassar.
Le pianiste Lugansky.OPMC.
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