Elle a gardé l'entrain, la jovialité et l'envie d'aider les jeunes. Murielle Bubbio, ex-enseignante, est depuis mars dernier la dynamique chargée de mission de la Commission d'insertion des diplômés (CID).
Un service dédié aux jeunes gens de Monaco qui existe depuis 2010 mais qui prend un nouvel essor. « Les jeunes font des études extraordinaires, on les informe, mais ils sont très démunis sur les carrières. Ils ne connaissent pas le milieu professionnel. Cette bascule dans la vie active est une articulation importante et nous sommes là pour les aider et faire en sorte que les jeunes s'insèrent sans douleur. »
Les secteurs qui recrutent
Présente sur les réseaux sociaux, la CID vient également d'éditer une plaquette sur « Votre avenir professionnel à Monaco ». On y trouve notamment les métiers qui embauchent. « L'information, c'est la clé de l'insertion professionnelle, souligne Murielle Bubbio. Il est important que les jeunes sachent quels sont les secteurs porteurs d'emplois. » Heureux les candidats à une carrière dans l'hôtellerie, la comptabilité, le juridique, la construction, le numérique, le yachting et les métiers du luxe, car Monaco recrute dans ces domaines. « Avec un territoire extrêmement petit, on peut avoir très vite des disparités extrêmement fortes. »
Lycéens et étudiants, Monégasques ou résidant en Principauté, qui souhaitent rester à Monaco peuvent gratuitement avoir l'oreille attentive de la CID qui est en lien avec le Service de l'emploi. « Nous échangeons nos fichiers. »
Trait d'union entre l'éducation nationale et le milieu du travail, la CID « accompagne les jeunes au mieux, affirme Murielle Bubbio. Le gouvernement princier tient à ce que ses forces vives soient chouchoutées ».
Mais ce n'est pas pour autant un encouragement à rester en Principauté pour faire toute sa carrière, assure Murielle Bubbio. Il faut effectivement rappeler les mots du prince lors de son avènement : « Je demande (...) à nos jeunes de montrer leur volonté de travailler, de se dépasser, d'avoir de l'ambition, d'aller forger leur expérience à l'étranger afin de mieux contribuer le moment venu à l'essor de notre pays. »
« Un jeune peut faire ses armes à l'étranger et nous l'y encourageons, explique Murielle Bubbio. Nous avons également des partenariats avec les entreprises américaines pour des stages de quatre à six mois. Il ne s'agit pas de leur imposer quoi que ce soit. »
Seulement de respecter le choix et les capacités de chacun et trouver pour lui le meilleur début de carrière.
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