sur la sécurité du rallye Les consignes à respecter

Une armée de 300 commissaires de sécurité du public est mobilisée depuis jeudi tout au long des 304,28 kilomètres des 16 spéciales du 88e Rallye Monte-Carlo.

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Publié le 25/01/2020 à 10:05, mis à jour le 25/01/2020 à 10:06
Samedi dernier, les chefs des commissaires de sécurité du public ont suivi un séminaire pour peaufiner le dispositif.
Samedi dernier, les chefs des commissaires de sécurité du public ont suivi un séminaire pour peaufiner le dispositif.

Une armée de 300 commissaires de sécurité du public est mobilisée depuis jeudi tout au long des 304,28 kilomètres des 16 spéciales du 88e Rallye Monte-Carlo. Samedi dernier, quelques jours avant le top départ de la plus mythique des épreuves automobiles sur route, l’Automobile Club de Monaco a réuni les quarante chefs de véhicule de ces CSP. Soit un total de 300 commissaires. Une petite armée, disions-nous.

Toute la journée, ces cadres bénévoles ont bénéficié d’une piqûre de rappel des différentes mesures à prendre pour sécuriser l’épreuve, dispensée par Christian Tornatore, le directeur du Rallye Monte-Carlo ; Michèle Mouton, la déléguée sécurité de la FIA ; et Jean-Luc Vieilleville, le M. Sécurité de l’ACM.

Depuis jeudi et jusqu’à demain, sur les seize épreuves spéciales, cette troupe de CSP veille à ce que les spectateurs respectent bien les règles. Elles sont simples : évacuer la chaussée au plus tard trente minutes avant le début de la course et ne plus y mettre les pieds jusqu’à la fin de l’épreuve ; se positionner seulement dans les zones réservées au public et balisées en vert. La présence de spectateurs en dehors de ces zones est interdite. Le non-respect de ces règles de sécurité entraîne l’annulation de l’épreuve Spéciale. Ce fut le cas l’an dernier, à cause du public, à Sigottier, dans les Hautes-Alpes. Dommage pour tout le monde…

Michèle Mouton, déléguée sécurité à la FIA

« La sécurité des rallyes est la priorité numéro 1 de la FIA. Mon rôle est de m’assurer que l’organisateur aura mis en place toutes les mesures de sécurité conformément aux règles de la FIA, pour les spectateurs et pour les pilotes. (...) La sécurité s’est beaucoup améliorée ces trois dernières années, à Monaco comme partout ailleurs dans le championnat. On a mis en place des règles de base, de bon sens, notamment avec le langage des signes entre les commissaires et les voitures de sécurité. C’est devenu obligatoire cette année. C’est vital, ça nous fait gagner du temps et ça crée du lien avec les commissaires. L’autre nouveauté majeure, c’est que nous allons pouvoir visionner les images des caméras embarquées de toutes les voitures. On va donc traquer les spectateurs qui ne respectent pas les consignes et intervenir en temps réel. On alerte alors un commissaire pour qu’il puisse ramener le spectateur dans la zone de sécurité. Ce sera très difficile pour les fans de faire ce qu’ils veulent. »

Lieutenant-colonel Dominique Blasius, officier adjoint de commandement du groupement de gendarmerie des Alpes-Maritimes

« La sécurité de toutes les épreuves Spéciales est avant tout assurée par la gendarmerie et les forces de sécurité étatiques, évidemment renforcées par les commissaires. La synergie de toutes ces forces est une garantie de sécurité pour le rallye. (...) Les conditions de sécurité du Rallye Monte-Carlo ont évolué, et de façon extrêmement positive. Elles sont encore perfectibles, notamment parce que nous sommes confrontés à des situations nouvelles, comme l’utilisation de drones par certains spectateurs. (...) Le plus difficile est de gérer le public, dans des conditions de relief compliquées. »

Michèle Mouton.
Michèle Mouton.
Le colonel Blasius.
Le colonel Blasius.

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