Bertrand Piccard a annoncé sur compte Twitter être "malade" et "préfère retarder le décollage"
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La rédactionPublié le 18/07/2016 à 05:05, mis à jour le 18/07/2016 à 05:05
L'avion solaire devrait décoller dans les 48 heuresPhoto Khaled Desouki/AFP
"Je suis malade. Problème d’estomac. Je préfère retarder le décollage de @Solarimpulse. Je ne peux pas voler 48 heures dans cet état". La sortie est signée Bertrand Piccard. La nouvelle est tombée sur son compte Twitter, très tard samedi: Solar Impulse 2 a retardé son départ d’Égypte pour Abou Dhabi, dernière étape de son tour du monde.
3.745 kilomètres en moins de 49 heures
Le pilote de 58 ans devait quitter samedi dans la nuit la capitale égyptienne et entamer la dix-septième et dernière étape de son périple vers Abou Dhabi (Émirats), d’où l’avion était parti le 9 mars 2015.
L’équipe de Solar Impulse n’a pas fourni de nouvelle date de départ pour le moment.
L’avion solaire était parti lundi de Séville, dans le sud de l’Espagne, pour atterrir en Égypte mercredi, au terme d’un périple de 3745 kilomètres, effectué en 48 heures et 50 minutes.
Depuis le début de l’aventure, l’avion est piloté en alternance par les deux pilotes suisses, André Borschberg et Bertrand Piccard. «Piccard ne se sentait pas bien hier. Il allait beaucoup mieux ce matin. Et puis cette nuit, ça a empiré. Alors on a pris la décision (...) ce n’est pas une décision facile, mais c’est une décision sage, pour des raisons de sécurité», a annoncé Borschberg aux journalistes réunis au Caire pour assister au décollage de l’avion.
L’avion a jusqu’ici fait escale à Mascate (Oman), Ahmedabad et Varanasi (Inde), Mandalay (Birmanie), Chongqing et Nanjing (Chine), puis Nagoya (Japon) et Hawaï (États-Unis), où il avait fait une escale technique imprévue de plusieurs mois.
Il a également traversé l’Amérique du Nord, s’arrêtant à San Franscisco, Phœnix, Tulsa, Dayton, Lehigh Valley et enfin New York.
Des techniciens inspectent l’avion solaire à l’aéroport international du Caire.
Photo Khaled Desouki/AFP.
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